Les événements se bousculent, dans l’affaire des bannières déployées ce dimanche au 19e jour du championnat Ligue 1 entre l’OGC Nice et l’Olympique de Marseille.
À quelques heures du comité disciplinaire de la Ligue professionnelle de football, qui devrait se réunir ce mercredi 29 janvier pour se statuer sur la responsabilité du club afin d’appliquer des sanctions, l’enquête criminelle progresse.
Selon le bureau du Nice Procutor, interrogé par Nice-Matin, des audiences gratuites sont en cours ce mercredi avant la police. Damien Martinelli précise qu’à ce stade, aucune garde à vue n’est en cours.
Dans un communiqué de presse, publié ce mardi, l’OGC NICE avait indiqué qu’il fournirait au LFP tous les éléments en sa possession.
Le préfet d’Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, a dit « Très choqué »Ce mercredi à l’occasion des souhaits à la presse, par les bannières déployées par de beaux supporters à l’occasion du match entre l’OGC Nice et l’Olympique de Marseille dimanche au stade Allianz Riviera.
« Le soleil se couche sur la ville de Nice … que la chasse aux rats commence !! », Pouvons-nous lire sur une bannière pendant le match, entre autres chansons homophobes.
L’attaquant de Marseille, Neal Maupay, ancien attaquant de l’OGC NICE, a également été ciblé: « Maupay, tu es allé d’un club au club à un fils de pute! »
Lundi, le bureau du Nice Procutor a annoncé à Nice-Matin d’avoir ouvert une enquête pour provocation à la haine ou à la violence lors d’un événement sportif.
C’est cette enquête qui est actuellement déployée, menée par le service local de police judiciaire (SLPJ).
« Les audiences, en particulier sous la forme d’audiences gratuites sont en cours »Indique Damien Martinelli, procureur de Nice.