« Laissez-le tranquille », Luis Enrique défend Donnarumma après les erreurs d’Arsenal

Luis Enrique a fini de répondre aux questions des journalistes. L’exercice a duré un peu plus d’un quart d’heure pour le sélectionneur espagnol, qui a abordé les différents sujets parfois très rapidement. Rendez-vous dimanche soir à l’Allianz Riviera pour voir si ses propos et sa motivation trouveront un relais sur le terrain auprès de ses joueurs.

« En général, les adversaires s’adaptent à nous parce qu’on a la possession du ballon. Quand ce n’est pas le cas, il faut s’adapter. On va jouer contre Nice, on se prépare dès le début à un pressing très fort. Début le match. Il y a plusieurs scénarios différents lors d’un match, il faut s’y préparer, les apparences peuvent varier et il faut avoir travaillé là-dessus.

« Je n’ai aucun problème à prendre des décisions. Personne ne va les prendre à ma place. S’ils échouent, c’est de ma faute, c’est clair. Mais c’est à moi de les prendre et j’en assume la responsabilité. »

« J’aimerais qu’au lieu de parler uniquement de Pacho, nous parlions des quatre recrues de cet été. Les joueurs se sont adaptés rapidement, leurs performances sont à la hauteur. Ils sont conscients des exigences du club et je suis content de leurs arrivées. »

« Après avoir analysé le match, je crois que l’adversaire a été meilleur sur certains points du match. Nous aurons encore des situations de ce type. Je ne suis pas convaincu que cela tournera toujours en notre faveur. Cela ne dépend pas seulement de nous. mais aussi de l’adversité. Nous sommes imparfaits, nous allons nous améliorer mais je suis sûr que cette équipe aura du mal dans toutes les compétitions. Si nous jouons ce match contre Arsenal, à domicile au Parc, peut-être que le résultat ne sera pas le même.

Je ne pense pas que nous soyons loin de leur équipe. Arteta est à la tête de son équipe depuis cinq ans. Pour nous, cela fait un an et trois mois. Ce n’est pas une excuse, je me lève tous les matins pour gagner toutes les compétitions. Mais la différence avec un coach, un management sportif qui travaillent ensemble depuis cinq ans existe. Ce qui ne nous empêche pas d’être compétitifs et ambitieux. »

« Nous aurions dû résoudre la situation avant de blâmer tel ou tel joueur. La seule personne responsable est l’entraîneur. Quand il y a une défaite, c’est très triste de frapper un joueur. S’en prend souvent à Donnarumma, s’il vous plaît, laissez-le tranquille et s’en prend à moi. . Nous travaillons sur toutes les phases importantes du jeu. Cela ne veut pas dire que des situations comme celle-ci ne se reproduiront pas du fait du début de l’action, c’est tout un collectif qui est concerné, pas seulement le gardien. Il ne faut pas seulement regarder le dessert, mais voir toutes les étapes en amont de la préparation.

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« Je ne sais pas ce qui a été dit. J’essaie toujours de protéger mes joueurs. Le responsable des défaites est l’entraîneur. Je n’ai rien d’autre à dire. Ce que je ne peux pas contrôler, je n’essaie pas de le contrôler. Je n’ai rien à ajouter. »

« Quand un joueur ne respecte pas ses obligations, il est à l’écart mais quand il y répond, il est prêt. Je suis dur quand je dois l’être, et plus permissif quand je peux l’être. C’est mon rôle. »

L’entraîneur du PSG vient d’arriver devant les journalistes.

Avant la conférence de presse, Luis Enrique a livré ses premiers mots à PSG TV : « Le groupe va bien. On a analysé le match, on a changé notre mentalité pour revenir plus fort en championnat. Un état d’esprit différent. L’objectif c’est de gagner à Nice, ce sera un match difficile Avoir cette série d’invincibilité n’est pas le plus important. Nous voulons repartir sur une note positive après la défaite de cette semaine, nous en sommes conscients ainsi que la défense. Nice encaisse peu de buts et ce sera un beau défi. »

Le technicien espagnol rencontrera les journalistes pour évoquer cette 7e journée de Ligue 1. Mardi soir, sa sortie méprisante au micro de Canal+ a rappelé qu’il n’aimait pas se prêter aux questions-réponses des médias. L’épisode a fait grand bruit et a pu être évoqué. Sur le plan sportif, c’est la réintégration d’Ousmane Dembélé qui devrait faire jaser.

Battu pour la première fois de la saison mardi par Arsenal en Ligue des champions, le PSG veut reprendre sa marche en avant en championnat. Dimanche soir (20h45), Bradley Barcola et ses coéquipiers défient les Aiglons de Nice, qui espèrent eux aussi rebondir après la gifle reçue jeudi en Ligue Europa sur la pelouse de la Lazio Rome (4-1).