« Je condamne fermement l’attaque inexcusable dont Samara a été victime. La violence et le harcèlement n’ont pas leur place dans notre société», a déclaré Chems-Eddine Hafiz dans un communiqué ce vendredi.
L’agression de l’adolescent s’est produite mardi devant le collège Arthur-Rimbaud, dans le quartier populaire de La Mosson-La Paillade. La jeune fille, « grièvement blessée » selon le parquet de Montpellier, est depuis sortie du coma.
Chems-eddine Hafiz affirme son soutien à la mère de Samara « rejetant toute exploitation politique », et souligne que « la violence est formellement interdite, et l’essence même de notre foi réside dans la paix ».
« Pendant que certains persistent à incriminer l’Islam, concentrons-nous sur des solutions constructives pour lutter contre le harcèlement et assurer la sécurité de nos enfants », ajoute-t-il, estimant que le vrai problème est « la banalisation des violences extrêmes et l’impact néfaste des réseaux sociaux ».
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Trois mineurs âgés de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue mercredi pour tentative de meurtre sur mineur de moins de quinze ans.
La mère de l’écolière a jugé dans les médias que sa fille avait auparavant été victime de harcèlement notamment de la part d’un de ses camarades de classe, évoquant l’hypothèse d’un conflit autour de sa tenue vestimentaire et de la pratique de la religion.