L’agrément d’un club de Sète retiré pour pratiques communautaires
Le préfet de l’Hérault a annoncé mardi avoir retiré l’agrément au club de football de Sète Olympique pour les pratiques associatives, pointant notamment l’utilisation d' »un signe emblématique de la religion musulmane comme logo du club ».
Un club privé avec subventions et mise à disposition de matériel. Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a annoncé mardi avoir retiré l’agrément du Sète Olympique Football Club après une inspection des services de l’Etat révélant des « pratiques communautaires ». La Préfecture a annoncé sa décision sur X (anciennement Twitter) en la justifiant par deux points principaux.
Le club conteste la commande
Elle fustige d’abord le « choix délibéré de ne pas développer la pratique du football féminin » mais aussi « l’absence de neutralité liée à l’utilisation d’un signe emblématique de la religion musulmane comme logo du club, apposé sur les maillots des joueurs ». Le décret a été signé le 14 février avant d’être publié le 18 avril. Selon Midi-Libre, le contrôle a été réalisé en juin 2023 par le Service départemental de la jeunesse, de l’engagement et des sports (SDJES).
Ce retrait d’agrément (accordé dès l’affiliation à la Fédération française de football), a plusieurs conséquences pour le club : l’arrêt du versement de la subvention municipale mais aussi la suspension de la mise à disposition des terrains de football. entraînement. Le club a fait appel, comme l’a annoncé l’avocat Sefen Guez Guez sur X (anciennement Twitter).
« Le préfet prétend agir pour lutter contre le séparatisme en prenant cette décision », dénonce l’avocat dans un communiqué. » L’association nie toutes les accusations portées contre elle. L’arrêté du préfet a été contesté devant le tribunal administratif de Montpellier. Une audience publique se tiendra le 16 mai à 9 heures. Nous considérons que la décision prise est disproportionnée et manifestement illégale : les faits Les motifs invoqués sont inefficaces. Il s’agit en réalité d’une décision de pure démonstration. Nous espérons que le tribunal administratif de Montpellier suspendra la décision préfectorale et rétablira les droits du club amateur.