L'Agence mondiale antidopage fait appel de la non-suspension de l'escrimeuse Ysaora Thibus
Les nouvelles les plus importantes de la journée

L’Agence mondiale antidopage fait appel de la non-suspension de l’escrimeuse Ysaora Thibus

L’Agence mondiale antidopage fait appel de la non-suspension de l’escrimeuse Ysaora Thibus
Ysaora Thibus lors des qualifications individuelles de fleuret féminin aux Championnats du monde d'escrime à Milan, le 26 juillet 2023.

L’escrimeuse française Ysaora Thibus est impliquée dans l’affaire de dopage qui la suit depuis plusieurs mois. Suspendue en février après avoir été contrôlée positive à l’ostarine – une substance anabolique – puis blanchie le 21 mai, la fleurettiste a appris lundi 22 juillet que l’Agence mondiale antidopage (AMA) faisait appel de sa non-suspension.

En réponse, l’un de ses avocats, M.et Thierry Chiron, a précisé que « L’AMA n’a pas demandé la suspension provisoire dans l’avis d’appel reçu aujourd’hui. » Cela permet à Ysaora Thibus de participer aux Jeux olympiques de Paris, six jours avant son entrée en lice dans l’épreuve individuelle. L’escrimeuse de 32 ans peut donc prendre part au tournoi olympique de fleuret féminin, dimanche 28 juillet, ainsi qu’à l’épreuve par équipes, le jeudi suivant, mais risque l’annulation d’une éventuelle médaille en cas de sanction en appel, selon les informations données par plusieurs sources proches de l’antidopage, à l’Agence France Presse.

La vice-championne olympique par équipes de Tokyo avait été blanchie en première instance de son test antidopage anormal, détecté le 14 janvier lors d’une épreuve à Paris. La championne du monde individuelle de fleuret 2022 avait alors plaidé une contamination par des fluides corporels, avec sa partenaire Race Imboden. L’ancienne escrimeuse américaine avait « a admis avoir pris secrètement du MK2866 (un autre nom pour l’ostarine) pour développer ses muscles après avoir été déstimulé pendant un an et sa retraite »C’est ce que précise une étude du professeur Jean-Claude Alvarez, toxicologue et membre de l’équipe de défense d’Ysaora Thibus.

L’argument de la contamination croisée a aussi permis au joueur de tennis Richard Gasquet d’être blanchi après avoir été contrôlé positif à la cocaïne en 2009. Il en a été de même pour la vice-championne olympique canadienne de canoë d’aviron Laurence Vincent-Lapointe et la joueuse de softball américaine Madilyn Nickles en 2020.

Le Monde avec l’AFP

L’espace contributions est réservé aux abonnés.

Abonnez-vous pour accéder à cet espace de discussion et contribuer à la discussion.

S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu

Quitter la version mobile