L’Agence mondiale antidopage « étudie » toujours le cas du numéro 1 mondial Jannik Sinner, blanchi après ses contrôles positifs
L’institution a indiqué mardi qu’elle n’avait pas encore décidé si elle ferait appel ou non de la non-suspension de l’Italien. Elle a jusqu’à fin septembre pour se prononcer.
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Jannik Sinner n’en a peut-être pas fini avec les autorités antidopage. Le tennisman italien a révélé le 20 août avoir été contrôlé positif au clostebol (anabolisant) à deux reprises, les 10 et 18 mars, avant d’être blanchi par un tribunal indépendant. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé mardi 10 septembre qu’elle n’avait pas encore décidé si elle allait ou non faire appel de la non-suspension du numéro 1 mondial, l’affaire étant « encore à l’étude ».
L’institution a précisé que le délai d’appel n’était pas expiré. L’AMA a jusqu’à fin septembre pour se prononcer.En vertu du Code, le délai d’appel de l’AMA est de vingt et un jours après qu’une autre partie a fait appel ou vingt et un jours après réception du dossier, selon la dernière de ces éventualités. Nous avons reçu le dossier la semaine dernière », a déclaré un porte-parole de l’agence basée à Montréal (Canada).
Pour ces infimes quantités de clostébol retrouvées dans ses urines, le récent vainqueur de l’US Open s’était défendu en expliquant qu’il avait subi une contamination. Selon l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia), Jannik Sinner avait indiqué qu’une « un membre de son personnel avait appliqué un spray en vente libre contenant du clostebol sur sa propre main pour traiter une blessure mineure ».
Itia a ensuite accepté sa défense et l’a blanchi fin août. Seule sanction infligée à l’Italien jusqu’à présent : la perte de points ATP et des gains du tournoi au cours duquel le test positif a été enregistré.