L’Afrique du Sud soumet son dossier de « preuves » du « génocide » commis par Israël à la Cour internationale de Justice
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L’Afrique du Sud a soumis sa demande de « preuve » de « génocide » commis par Israël à Gaza devant la Cour internationale de Justice (CIJ), a annoncé ce lundi 28 octobre le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans un communiqué.
Ce fichier « contient des preuves démontrant que le gouvernement israélien a violé la convention sur le génocide »a indiqué la présidence, ce qu’Israël réfute.
La CIJ, située à La Haye, a confirmé lundi avoir reçu le document, via l’un de ses responsables, mais a refusé de donner plus de détails.
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« Les preuves montreront que les actes génocidaires d’Israël sont fondés sur l’intention spécifique de commettre un génocide »occupe la présidence sud-africaine.
Elle souligne « L’incapacité d’Israël à prévenir l’incitation au génocide, à prévenir le génocide lui-même, et son incapacité à punir ceux qui incitent et commettent des actes de génocide ».
Ce « mémorial »qui ne le fait pas « peut être rendu public » conformément aux usages de la Cour, contient plus de 750 pages d’argumentation et plus de 4.000 en annexes, précise la présidence.
Aucun moyen concret pour faire appliquer les décisions de la CIJ
Plusieurs pays se sont joints aux procédures engagées par l’Afrique du Sud contre Israël : la Bolivie, la Colombie, la Libye, l’Espagne et le Mexique.
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Bien que les décisions de la CIJ soient juridiquement contraignantes, la Cour ne dispose d’aucun moyen concret pour les faire appliquer.
L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a fait 1.206 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes, dont des otages tués ou morts en captivité. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 97 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 43 020 Palestiniens, pour la plupart des civils, ont été tués lors de l’offensive israélienne.