Divertissement

l’affaire qui a divisé Charles III et le prince André

Le roi d’Angleterre tente tant bien que mal d’expulser son frère, accusé d’agression sexuelle, de sa vaste demeure de Windsor Great Park.

Depuis plusieurs années, les Windsor ont une épée de Damoclès au-dessus d’eux : le prince Andrew. Accusé d’agression sexuelle et impliqué dans l’affaire Jeffrey Epstein, le petit frère de Charles III est devenu persona non grata dans la famille royale anglaise. Dépouillé de tous ses titres, tenu à l’écart des médias, il réside toujours dans sa demeure de Royal Lodge, s’accrochant à son manoir « comme une huître à son rocher », ironie du sort Indiquer Et ce, au grand dam du roi qui tente de reprendre le contrôle de la demeure de 30 pièces. « C’est un bras de fer discret mais musclé qui oppose une fois de plus les deux ennemis de la Couronne », écrit le journaliste Marc Fourny en préambule de sa chronique. Une discorde que les médias surnomment déjà « Le siège de la Loge royale ».

Que se passe-t-il réellement ? Selon les informations de la presse britannique, Charles aurait demandé à Andrew de quitter sa résidence officielle, Royal Lodge, pour s’installer dans l’ancienne résidence royale du prince Harry et Meghan Markle, Frogmore Cottage. Et si le souverain pousse son petit frère dehors, ce serait pour y installer son fils aîné, William, Kate et leurs trois enfants. IndiquerIl se murmure même que Charles envisagerait de léguer à Camilla, en cas de décès, le domaine comme dernière dépendance officielle. Dans ce cas, le Pays de Galles récupérerait alors la magnifique résidence de Clarence House, près du palais de Buckingham.

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Un gouffre financier

Mais d’autres raisons sont évoquées par la presse britannique. Parmi elles, le fait que la Royal Lodge soit devenue « complètement disproportionnée pour héberger deux personnes qui n’ont plus aucune fonction officielle auprès des Windsor » : en l’occurrence, Sarah Ferguson, en raison de son divorce ; et le prince Andrew, en raison de ses anciens liens avec Jeffrey Epstein. Estimée à 30 millions de livres (plus de 35 millions d’euros), la propriété comprend une maison de campagne de trente pièces, dont sept chambres, six cottages pour le personnel, une dépendance pour le jardinier, une piscine, un court de tennis, un golf privé… « Sans compter les frais de sécurité particulièrement lourds, estimés à 3 millions par an, payés par la Couronne », ajoute-t-elle. Indiquer.

Face au gouffre financier que représente la résidence du prince Andrew, désormais membre inactif de la famille royale, Charles III a clairement fait savoir qu’il n’était pas prêt à continuer à financer le train de vie de son frère à Royal Lodge. Une source royale raconte Fois :« La gentillesse du roi n’est pas sans limites et Andrew a la possibilité d’emménager dans Frogmore Cottage, récemment libéré par le duc et la duchesse de Sussex, qui présente également l’avantage d’être à l’intérieur du cordon de sécurité du château de Windsor, réduisant ainsi le besoin d’une sécurité alternative 24 heures sur 24 pour la loge royale. » Sauf que cette option ne convainc pas Andrew et son ex-femme Sarah Ferguson.

La vie du roi Charles III en images

Le bail qui protège

De plus, dans cette bataille, le fils cadet d’Elizabeth II dispose d’une arme de force face à Charles : un bail de 75 ans sur la propriété qui n’expire pas avant le 15 juin 2078. Andrew l’a signé en 2003 avec le Crown Estate, qui gère le domaine royal, pour un paiement unique d’un million de livres sterling.

En contrepartie, ce bail stipule qu’Andrew doit « réparer, renouveler, entretenir, nettoyer et maintenir en bon état et, si nécessaire, reconstruire », apprend-on dans les colonnes du FoisIl est également tenu de nettoyer la peinture extérieure, de la rejointoyer et de peindre les murs « avec deux couches de peinture » tous les cinq ans à partir de 2008. Une fois à l’intérieur, il s’est engagé à « peindre avec au moins deux couches de peinture et à tapisser, polir, décorer et traiter de toute autre manière appropriée » les murs intérieurs tous les sept ans à partir de 2010. Ainsi, depuis son emménagement en 2004, Andrew aurait dépensé la somme faramineuse de 7,5 millions de livres sterling pour rénover la propriété.

Pourtant, Charles III est bien décidé à le faire plier. Il pourrait notamment décider de baisser l’allocation annuelle ou d’engager un procès contre lui. Or, une guerre fratricide portée devant les tribunaux risquerait d’égratigner l’image des Windsor. Ce qui n’est pas du tout souhaitable pour la monarchie. « Dernière solution, la plus raisonnable : négocier à l’amiable, trouver un autre logement pour Andrew et lui rembourser intégralement les sommes qu’il a versées pour rénover le lieu sur ses fonds personnels », suggère Marc Fourny dans IndiquerAutant dire qu’Andrew n’a pas fini d’être l’épine dans le pied de Charles.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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