Nouvel envol pour l’aéroport de Bordeaux – Mérignac. D’ici 2028, le visage du plus grand aéroport de la région sera complètement transformé. Un nouveau bâtiment de 21 000 m² sera construit à partir de 2026 entre les halls A et B, sur une zone de transit de véhicules, côté piste. Il reliera ces deux halls, pour créer une zone de transit et d’attente plus vaste, avec une seule station…
Nouvel envol pour l’aéroport de Bordeaux – Mérignac. D’ici 2028, le visage du plus grand aéroport de la région sera complètement transformé. Un nouveau bâtiment de 21 000 m² sera construit à partir de 2026 entre les halls A et B, sur une zone de transit de véhicules, côté piste. Il reliera ces deux halls, pour créer un espace de passage et d’attente plus vaste, avec un seul poste d’inspection filtrage (PIF) commun. Les passagers et les bagages cabine seront ainsi contrôlés au même endroit, alors qu’il existe actuellement un poste de contrôle dans chaque hall.
Le projet contribuera à fluidifier le trafic passagers au sein de l’aéroport.
L’objectif ici n’est pas d’augmenter la capacité de l’aéroport mais plutôt « d’améliorer l’expérience passager et d’être parmi les meilleurs aéroports européens en termes de qualité de service », a déclaré Simon Dreschel, président du conseil d’administration de la Société Aéroportuaire Bordeaux – Mérignac, lors d’une conférence de presse mardi 2 juillet. Les halls A et B resteront des zones d’enregistrement distinctes, mais seront également rénovés sur 6 000 m² pour intégrer le nouveau bâtiment.
Les deux salles seront reliées par un seul bâtiment, avec un seul point de sécurité.
Architectes Enia
Le futur poste de sécurité unique sera équipé de machines à rayons X plus modernes, qui permettront de traiter plus rapidement le flux de passagers, notamment en évitant de retirer des liquides ou des appareils électroniques des bagages. « Avec moins de files d’attente, nous pourrons traiter autant de passagers », anticipe l’aéroport, qui assure que le nombre d’agents ne diminuera pas avec l’arrivée de ces nouvelles technologies. « Au contraire, nous sommes sur une dynamique de recrutement et ce nouveau bâtiment va créer des emplois, notamment dans les boutiques », explique Simon Dreschel.
Des entreprises mieux situées
Car la plus grande nouveauté de cette transformation sera l’apparition d’un espace d’attente et de shopping de 5 000 m², juste avant les salles d’embarquement. Une fois passé le contrôle de sécurité, les voyageurs devront traverser un espace shopping Duty Free avec quatre points de vente dont un espace restauration, axé sur la culture locale.
70% des commerces et restaurants seront situés après le contrôle de sécurité.
Architectes Enia
« Aujourd’hui, 70 % des boutiques sont situées avant le contrôle de sécurité. En 2028, 70 % de l’offre commerciale se situera après le contrôle de sécurité, ce qui encouragera le shopping et sera moins stressant pour les passagers », espère Simon Dreschel. Le système de tri des bagages et les bureaux du personnel seront également rénovés.
Un grand espace d’attente et de commerce de 5 000 m² sera aménagé pour le confort des passagers.
Architectes Enia
Au total, 130 millions d’euros seront investis entièrement par l’aéroport pour mener à bien ce projet, conçu par Enia architectes et réalisé par le groupe d’ingénierie Ingérop. Ces travaux de deux ans seront réalisés par étapes, en site occupé, ce qui impactera en partie les flux de passagers. La livraison finale interviendra pour juin 2028, avec des ouvertures partielles prévues en amont.
En incluant de futurs projets de rénovation énergétique ou de nouveaux équipements de sécurité et de sûreté, la société aéroportuaire, qui réalise 90 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, investit 250 millions d’euros sur cinq ans pour moderniser son patrimoine.
