Le Portugal s’est qualifié pour la suite de l’Euro 2024 et s’est imposé ce samedi face à la Turquie (2-0).
HAUTS
Rafael Leao, une activité qui séduit
Un jeu qui penche à gauche. Quand l’ailier de l’AC Milan est là, ça change beaucoup de choses pour la Seleçao. Même avec Cristiano Ronaldo sur le terrain, Rafael Leao a été le meilleur joueur ce samedi en début de soirée face à la Turquie (3-0). Il s’est montré très actif de son côté, profitant également d’un latéral Nuno Mendes, qui ressemble à son coéquipier en club, Théo Hernandez. L’ancien joueur du LOSC a également participé à la construction de l’ouverture du score portugaise de Bernardo Silva peu avant la demi-heure de jeu. Averti pour une simulation inexistante quelques minutes plus tard, « Rafa » était sorti à la pause et remplacé par Ruben Neves.
Le geste de Cristiano Ronaldo
La sagesse du vétéran. On ne l’a pas toujours connu comme ça, notamment sous le maillot du Real Madrid, mais le Portugais de 39 ans a su faire le bon geste. En offrant le troisième but à Bruno Fernandes alors qu’il aurait pu le jouer seul, il a montré qu’il était dans un collectif et qu’il jouait pour le groupe. Un détail important, notamment dans la quête d’un nouveau sacre européen en sélection après 2016. Dans le même temps, le quintuple vainqueur du Ballon d’Or devient le meilleur passeur de l’histoire de l’Euro avec sept passes décisives.
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flops
Akyadin-Bayindir, le manque fatal de communication
Les Portugais n’en demandaient pas tant. Devant au score depuis l’ouverture du score de Bernardo Silva, les joueurs de la Seleçao ont profité d’une énorme erreur de la défense turque pour faire le break. Alors que Cancelo semblait avoir manqué sa passe à Ronaldo, le ballon a été récupéré par Akyadin, qui voulait retrouver son gardien. Problème, Bayindir est également sorti pour récupérer ce même ballon. Ce qui était censé arriver. La passe en retrait du défenseur a fini au fond des filets et a été un véritable coup dur pour le moral des Turcs.
Les Turcs ont (presque) tout raté
Seul le début de match n’est pas à gâcher pour les hommes de Montella. Pour le reste, la copie est à revoir. Face à un Portugal, qui ne semblait pas avoir besoin de forcer son talent pour s’imposer tranquillement, les Turcs ont manqué de tout. Concentration défensive d’abord, puis justesse dans les interventions et surtout créativité offensive. Seuls Akturkoglou et Yazici ont réchauffé les gants de Diogo Costa, efficace et rassurant. Même Arda Güler, entrée à la 70e minute, n’a eu aucun effet.