L’acteur Thomas Scimeca, connu pour ses rôles dans HPI (TF1) et La torche (Canal+), est visé par deux accusations de violences sexuelles et psychologiques.
Deux plaintes ont en effet été déposées contre lui, l’une pour « tentative de viol » et l’autre pour « violences conjugales ». Par ailleurs, cinq autres femmes dénoncent également un comportement inapproprié de sa part.
Dans une enquête publiée par Médiapart, on rapporte que « Mediapart a recueilli les témoignages de sept femmes mettant en cause Thomas Scimeca à des degrés divers pour des violences psychologiques dans le cadre du travail ou d’une relation intime, mais aussi pour des violences sexuelles ». Le parquet de Paris a confirmé avoir reçu ces deux plaintes mi-octobre.
La première plainte a été déposée par l’actrice Jeanne Faucher, qui accuse Scimeca de tentative de viol, faits qui auraient eu lieu en 2015, alors qu’elle avait 22 ans.
Elle raconte avoir rencontré l’acteur lors d’une représentation à Lyon, puis l’avoir revu le lendemain dans un bar.
Selon elle, après avoir subi une « comportement inapproprié et insistant »elle a tenté de quitter la fête, mais Scimeca l’aurait rattrapée, devenant ainsi « insistant » malgré son refus.
Elle prétend avoir fini « vendre » et l’a accompagné à son hôtel, où elle aurait subi une « cunnilingus imposé ».
« J’ai envie de parler parce que, quand je le vois dans des films ou des séries, je suis dégoûté. Parce que c’est insupportable de voir qu’il continue à être mis en valeur par les artistes »dit-elle dans sa plainte.
« (J’ai) fait de la merde »
Solène Rigot, une autre actrice, accuse Scimeca de « violence psychologique »évoquant un « l’emprisonnement mental » et un «influence morale» pendant trois ans, ponctués d’admiration et d’insultes.
Elle raconte également avoir été enfermée en sous-vêtements sur le balcon de leur chambre d’hôtel lors du Festival de Cabourg en 2017, ainsi qu’avoir été menacée de suicide et suivie après leur séparation. Dans un courriel, il a admis avoir « fait de la merde ».
Les plaintes de ces deux femmes ne sont pas isolées. D’autres témoignages recueillis par Médiapart évoquent un «les rapports sexuels consensuels ont ensuite souffert»des comportements qualifiés de « chaud-froid »ainsi qu’un « mettre en danger autrui » pour avoir insisté sur l’absence de préservatif lors des rapports sexuels.
Thomas Scimeca a répondu aux questions de Médiapart, mais a demandé que ses déclarations ne soient pas publiées. Il a déclaré : « Cela fait plusieurs mois que je subis les conséquences de ces rumeurs infondées à mon sujet. Je ne peux que dénoncer cette façon de procéder.
Un producteur proche de l’acteur a ajouté : « Thomas est dévasté, sa vie est ruinée et il ne pourra bientôt plus travailler. »
Il reste présumé innocent des accusations portées contre lui.