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l’accord validé avec Sud-Rail, mais sans la CGT-Cheminots

La direction a proposé de verser une prime de 95 euros brut par jour aux cheminots qui travailleront pendant les Jeux olympiques et paralympiques, avec un plafond de 1.900 euros maximum.

L’accord proposé par la direction de la SNCF pour le versement d’une prime spécifique aux cheminots mobilisés pendant la période des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) a été validé mardi par Sud-Rail, mais rejeté par la CGT-Cheminots, a indiqué le les syndicats. Sud-Rail avec la CFDT-Cheminots et l’Unsa-Ferroviaire, qui avaient déjà manifesté leur intention de signer, forment ainsi une majorité syndicale suffisante pour valider l’accord. La direction a proposé de verser une prime de 95 euros brut par jour aux cheminots qui travailleront pendant les JOP, avec un plafond maximum de 1 900 euros.

L’accord est « équitable avec des mesures sociales et financières acceptables », a salué Sud-Rail dans un communiqué. La prime concernera environ 50 000 cheminots mobilisés partout où auront lieu des événements – en Île-de-France mais aussi à Châteauroux, Saint-Étienne ou encore Marseille – quel que soit leur métier (agents de gare, maintenance, chauffeurs…). « Aucun métier ne touche plus qu’un autre, contrairement à la RATP par exemple »s’est également réjoui Sud-Rail. « Après avoir collectivement signé l’accord sur les fins de carrière, les avancées obtenues dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques vont dans le sens d’un apaisement du climat social au sein de la SNCF »a indiqué le syndicat.

Jusqu’à 2500 euros

Du côté de la CGT-Cheminots, syndicat numéro un mais pas majoritaire au sein du groupe public, les adhérents «se sont positionnés contre (l’accord) à une très large majorité», a indiqué son secrétaire général, Thierry Nier. Cet accord majoritaire permet à la direction de la SNCF et à son président Jean-Pierre Farandou de souffler à moins de deux mois des JO. A la veille d’une réunion concluante sur ces primes, une grève quasi unie en Île-de-France a paralysé les RER et les trains de banlieue de la région le 21 mai, afin d’influencer les négociations.

Cette grève « préventif » avait été dénoncé par la droite et le gouvernement, notamment le ministre des Transports Patrice Vergriete pour qui ce mouvement « a servi les intérêts et l’image de l’entreprise et de ses salariés auprès des Français ». A la RATP, les négociations se sont terminées mi-mai et les agents mobilisés bénéficieront d’une prime de 1 000 euros brut en moyenne. Ce sera différent selon les métiers puisque certains conducteurs de métro ou de RER pourront par exemple percevoir jusqu’à 2 500 euros.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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