Auparavant, au Paris Saint-Germain… Le club de la capitale a décidé de faire la guerre à Kylian Mbappé, qui réclame 55 M€ à son ancienne direction pour salaires et primes impayés. Une somme que les pensionnaires du Parc des Princes refusent de payer. Il devrait donc y avoir de nouveaux rebondissements le 15 octobre prochain puisque les deux camps se retrouveront pour s’expliquer. Mais depuis lundi, le Bondynois n’est plus le héros du feuilleton parisien digne de Netflix. En effet, dans ce nouvel épisode, c’est Ousmane Dembélé (27 ans) qui tient le rôle principal. Tout a commencé lundi matin. Plusieurs médias ont rapporté que Luis Enrique avait décidé de laisser son joueur chez lui en raison de problèmes disciplinaires.
Nasri n’a pas compris
Une information confirmée très rapidement par le PSG, puisque Dembouz ne faisait pas partie du groupe retenu pour le déplacement à Londres. Quelques heures plus tard, le coach francilien était interrogé sur ce sujet brûlant. « Je suis très sincère, mais je ne vais pas en faire une telenovela. Il n’y a eu aucune dispute entre l’entraîneur et le joueur, c’est complètement faux. Il y a juste un problème d’engagement du joueur envers l’équipe et non entre le joueur et l’entraîneur. Si « Lucho » n’a donc pas voulu en faire un drame, à Paris plus qu’ailleurs, ce type d’événement prend toujours des proportions très importantes. D’autant plus que le quotidien L’équipe a précisé mardi matin que le champion du monde 2018, qui ne recevra pas sa prime d’éthique, avait déjà eu quelques désaccords avec son entraîneur par le passé.
Mais pour beaucoup, se passer du Français n’était pas la meilleure chose à faire à l’heure où Paris disputait l’un des matchs les plus importants de son début de saison (2-0). C’est le cas de Samir Nasri, qui a critiqué l’Espagnol sur le plateau de Club des champions de la chaîne sur Canal+. « Apparemment, ils lui ont déjà retiré la prime d’éthique. C’était une sanction suffisante. Le mettre de côté, pour moi, c’est se tirer une balle dans le pied. On peut dire ce qu’on veut, ok il a du déchet, dans le dernier geste, mais il fait tellement de différences et son entente avec Hakimi apporte tellement à son équipe, que je trouve que Luis Enrique veut trop asseoir son autorité.
Lucho ne veut pas expliquer son plan
Sans lui, le club de la capitale affrontait donc Arsenal à l’Emirates Stadium. Mais les champions de France n’ont pas fait le poids face aux Gunners, aidés par Gianluigi Donnarumma qui était évidemment lui aussi resté à Paris (2-0). Mais l’Italien n’est pas le seul à avoir vécu ça. Titulaire en l’absence de Dembouz, Désiré Doué s’est montré plutôt transparent. Bien évidemment, Luis Enrique a été interrogé sur son cas et plus généralement sur son plan après l’échec face aux Londoniens. Mais il s’est montré glacial face au journaliste de Canal+ Margot Dumont. « Non, je n’ai pas l’intention d’expliquer mes tactiques, car vous ne les comprendriez pas. Beaucoup de choses devront être corrigées mais je n’ai pas l’intention de l’expliquer.
Une attitude jugée méprisante par la presse, qui ne l’a pas épargné. Dans l’édition d’aujourd’hui, L’équipe a écrit à ce sujet : « Depuis sa décision de laisser l’ailier français à Paris au nom de la discipline d’équipe, à la veille du match le plus important du début de saison, Luis Enrique, qui n’a toujours pas gagné en phase de groupes (ou de ligue) avec PSG (), savait visiblement qu’il serait un personnage central de l’après-match (…) L’absence de Dembélé n’explique pas à elle seule pourquoi, à une pression aussi normale, à ce niveau, le PSG a apporté une réponse également anormale et inquiétante. Mais ce que Paris a montré offensivement suggère qu’un bon joueur qui répond dimanche est peut-être meilleur que la moyenne des joueurs qui ne répondent pas mardi.
La presse évoque l’absence de Dembouz
De son côté, Le Parisien titré: « Sans Dembélé, ce n’est pas génial »avant d’ajouter : « ils auraient essayé de nous faire croire que sans gueule, la fête serait plus folle, qu’en l’absence d’Ousmane Dembélé, le Paris Saint-Germain de Luis Enrique ne serait en rien handicapé et aurait toujours la même dynamique. La deuxième sortie du club de la capitale, ce mardi soir, sur la pelouse de l’Emirates Stadium, a prouvé sans surprise tout le contraire : sans Dembouz, c’est plutôt une perte. » Le média français a tout de même précisé qu’il ne voulait pas assurer qu’avec l’ancien du Barça Paris aurait gagné ou qu’il ne devait pas être sanctionné. Mais Le Parisien estime qu’il aurait pu apporter sa touche de folie.
Le journaliste de RMC SportDaniel Riolo, est du même avis. « Le gars de votre équipe qui faisait le plus de dégâts aux défenses adverses depuis le début de la saison, vous avez choisi de l’écarter pour faire valoir votre autorité un lundi. Peut-être aurions-nous dû trouver un autre moyen, faire passer cela par une discussion diplomatique, le faire payer plus tard, je ne sais pas, mais certainement pas à la veille d’un match comme celui-là. Ce soir, quand j’ai vu Calafiori sur le côté (…) je n’ai pas pu m’empêcher de penser que Dembélé aurait pu lui poser des problèmes de son côté. Je pense que Dembélé aurait pu faire des dégâts dans cette défense.. Ancien joueur du PSG, Edouard Cissé a également regretté son absence dans les colonnes de parisien.
Un match différent avec le Français ?
« On peut dire ce qu’on veut de lui, qu’il est parfois maladroit mais c’est un joueur qui sème le chaos dans les défenses adverses. Comme seul détonateur, il n’y avait que Barcola et il était plus facile pour Arsenal de se défendre. Il suffisait de se focaliser un peu plus sur lui pour réduire son influence et là plus personne ne le provoquait. Vous vous tirez une balle dans le pied en vous privant de Dembélé. Il aurait fait peur à l’adversaire car c’est un joueur imprévisible, qui regarde deux joueurs à chaque fois. Il aurait pu pousser Martinelli et Calafiori à défendre davantage. C’est un joueur qui peut être ennuyeux offensivement mais il sème les KO et c’est mieux de l’avoir avec soi.
Rémi Garde défend Luis Enrique. « Aucun entraîneur ne veut se priver du talent d’un joueur. Je ne veux même pas savoir pourquoi, mais s’il l’a fait, ce n’était pas par plaisir. C’est une question de groupe, la ligne rouge est certainement franchie. Pour revenir au match, on ne sent pas une capacité à mettre beaucoup d’intensité sur la durée avec une maîtrise collective. Doué était-il prêt, je ne sais pas, j’aurais aimé qu’il ait plus mal. Offensivement, il faut faire douter l’adversaire, pas seulement collectivement. C’est bien d’avoir un joueur qui peut éliminer et faire peur. Ce qui est sûr, c’est qu’Arsenal a apprécié de ne pas croiser la route de Dembouz, comme l’a reconnu William Saliba. « Bien sûr, ça nous a fait du bien quand on a appris qu’il (Dembélé) n’était pas là. Nous nous sommes concentrés sur nous-mêmes, même si son absence nous a fait du bien. Paris, qui se serait passé de cette affaire, va devoir passer à autre chose. Suite dans le prochain épisode.
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