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l’absence de nombreux chefs d’Etat, dont Emmanuel Macron, est « regrettable », juge Laurence Tubiana

Le directeur général de la Fondation européenne pour le climat estime que ces absences empêchent « un succès facile à la COP 30 » l’année prochaine au Brésil.

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Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat, en novembre 2022. (JOSEPH EID / AFP)

L’absence de nombreux chefs d’État, dont Emmanuel Macron, à la COP29 qui s’ouvre lundi en Azerbaïdjan, est « regrettable », la juge Laurence Tubiana, dimanche 10 novembre, sur franceinfo. Le directeur général de la Fondation européenne pour le climat explique que « de nombreux dirigeants ont choisi de se consacrer au G20 », dont le prochain sommet aura lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, les 18 et 19 novembre.

« C’est regrettable pour la COP29, car c’est une COP importante » estime Laurence Tubiana, qui fut l’une des architectes de l’accord de Paris sur le climat en 2015. Avec ces absences, « nous ne pouvons pas réussir facilement la COP 30 » (l’année prochaine au Brésil) qui est, 10 ans après Paris, un anniversaire très important », continue-t-elle. Ce sera « il est temps d’accélérer l’action climatique, de mettre en œuvre cet accord de Paris, une étape cruciale »selon elle.

Par ailleurs, le directeur général de la Fondation européenne pour le climat estime que le deuxième mandat présidentiel de Donald Trump, nouvellement élu aux États-Unis, sera « un test car c’est un deuxième choc dans un moment assez difficile pour l’action climatique ». Le président élu des Etats-Unis continue de vouloir sortir son pays de l’accord de Paris. Les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2020 à la demande de Donald Trump, avant d’y revenir en 2021 après l’élection de Joe Biden.

« C’est encore plus urgent, car nous voyons maintenant les impacts du changement climatique, nous voyons que ce n’est pas pour demain ni pour d’autres moments ou dans 30 ans, c’est tout de suite », affirme Laurence Tubiana. Elle espère que d’autres pays s’uniront contre «ce coût immense pour l’économie, puis pour les populations».

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