L'abbé Pierre accusé d'agression sexuelle, sa filleule et « premier enfant d'Emmaüs » se dit « dévastée »
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L’abbé Pierre accusé d’agression sexuelle, sa filleule et « premier enfant d’Emmaüs » se dit « dévastée »

L’abbé Pierre accusé d’agression sexuelle, sa filleule et « premier enfant d’Emmaüs » se dit « dévastée »
Emmaüs a annoncé le 17 juillet que l'abbé Pierre, de son vrai nom Henri Groues, était accusé dans un rapport d'agressions sexuelles par plusieurs femmes entre 1970 et 2005.
GEORGES BENDRIHEM / AFP Emmaüs a annoncé le 17 juillet que l’abbé Pierre, de son vrai nom Henri Groues, était accusé dans un rapport d’agressions sexuelles par plusieurs femmes entre 1970 et 2005.

GEORGES BENDRIHEM / AFP

Emmaüs a annoncé le 17 juillet que l’abbé Pierre, de son vrai nom Henri Groues, était accusé dans un rapport d’agressions sexuelles par plusieurs femmes entre 1970 et 2005.

AGRESSIONS SEXUELLES – Sous le choc. Après la publication du rapport Emmaüs révélant les accusations de femmes pour des agressions sexuelles perpétrées entre 1970 et 2005 par l’abbé Pierre, sa filleule déclare « anéanti »Annie Porte, qui est également la première enfant à avoir bénéficié d’une cité Emmaüs à Laval, a confié son incompréhension à nos confrères de France Bleu Bayonne.

 » Je ne peux pas le croire « a déclaré le retraité à nos collègues. Avant de poursuivre : « Il s’est toujours comporté comme un grand-père, quelqu’un de très gentil et correct. » Celui qui a écrit Mon père de cœur : l’Abbé Pierrecontinue, cette fois vers l’Ouest de la France : «  Je connais l’abbé Pierre depuis mon plus jeune âge. J’ai passé des vacances avec lui, quand j’avais 17-20 ans. Ma mère ne m’a jamais parlé de rien. »

Annie Porte regrette également que l’abbé, décédé il y a 16 ans, ne puisse « ne pas se défendre » contre les accusations portées par plusieurs femmes d’agression sexuelle et de harcèlement sexuel survenues jusqu’à deux ans avant sa mort.

La « douleur » de l’Église catholique

Quelques heures après ces révélations bouleversantes, la Conférence des évêques de France a exprimé sa  » douleur «  et son  » honte « En attendant la réception du rapport publié, le CEF « souhaite assurer les victimes de sa profonde compassion et de sa honte que de tels actes puissent être commis par un prêtre »souligne l’institution catholique dans sa première réaction.

« L’abbé Pierre a eu un impact remarquable dans notre pays et dans le monde », écrit, pour sa part, sur X, l’Église catholique de France, précisant qu’elle a «  « a sensibilisé à la responsabilité de chacun envers les personnes en situation précaire et renouvelé le regard de notre société sur les plus pauvres. »

« Mais sa position ne peut la dispenser du nécessaire travail de vérité, qu’Emmaüs vient d’accomplir avec lucidité et courage, en écoutant les plaignants et en menant cette enquête dont le rapport vient d’être publié. »Dans le même temps, l’Église catholique souligne et réitère sa « la détermination à se mobiliser pour faire de l’Église un foyer sûr. »

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