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La zone euro commence à sentir le renard.

Comme prévu, l’Allemagne entre en récession
qui n’est pas prêt de s’arrêter.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, je soutiens qu’une telle issue était inévitable, car les prix de l’énergie en Allemagne ont grimpé en flèche. L’énergie en Allemagne est entre 50 et 100 % plus chère qu’aux États-Unis et en Chine, et
L’économie n’étant rien d’autre qu’une énergie transformée, on ne peut que conclure que l’Allemagne se désindustrialise à toute vitesse.

L’arrêt des livraisons de gaz russe s’ajoute en effet à la fermeture des centrales nucléaires par Mme Merkel, à l’échec total des investissements dans les miroirs magiques et les éoliennes qui ont pourtant coûté des centaines de milliards d’euros, au massacre de l’industrie automobile allemande pour sauver la planète par Bruxelles (bien que sous contrôle allemand, mais les Verts sont au gouvernement à Berlin), à l’émergence de la Chine comme producteur de voitures et de machines-outils au moins aussi bons que les produits allemands, au vieillissement rapide de la population qui se double d’un effondrement du marché obligataire allemand qui met en péril la croissance économique.
paiement des pensions dans le pays.

En bref, ceux d’entre nous qui espèrent que l’Allemagne paiera pour le reste de l’Europe ne le sont pas.
je ne serai pas déçu dans le bon sens.

La seule chose qui devrait consoler l’élite allemande est bien sûr que la France
ça devient de pire en pire.

L’Allemagne a en effet la possibilité d’absorber certains de ces chocs grâce à une
politique budgétaire prudente dans le passé, ce qui n’est pas le cas en France.

Le déficit français est en effet annoncé à l’heure actuelle à 6% du PIB, soit
environ 170 milliards d’euros 1 .

A cela s’ajoute la maturité d’environ 130 milliards d’OAT émises dans le
passé, ce qui signifie que la France devra lever au moins 300 milliards d’euros sur
marchés en 2024, soit environ 10 % de son PIB, et encore plus l’année suivante.
Cela portera le ratio dette/PIB à plus de 130 % d’ici la fin 2025.
Ce qui entraînera le simple service de la dette, c’est-à-dire le paiement des intérêts à
100 milliards d’euros ou plus contre 50 milliards aujourd’hui. Et le service de la dette est
une partie du PIB, en déduction dudit PIB

Et comme les étrangers détiennent la moitié de notre dette, la moitié de cette somme,
ou 50 milliards, iront à l’étranger, ce qui contribuera à détériorer davantage notre
balance courante… qui est déjà déficitaire et qui, bien sûr, a provoqué la
niveau de vie des Français.
Mais qui est le fou qui va prêter 600 milliards d’euros, ou plus, en deux ans à
un pays qui semble incapable de se gouverner lui-même, dirigé comme il l’est par un président qui
Tu crois qu’il est la star d’une pièce de théâtre ?

Si vous le savez, envoyez son numéro de téléphone à notre Mozart de la Finance, il
je vous en serai reconnaissant.

1 Nous sommes passés soudainement de 4,5% attendus début 2024 à 6% en septembre 2024,
en attendant mieux. Je voudrais être sûr que les chiffres du passé n’ont pas été manipulés comme
M. Draghi l’a fait pour l’Italie. Dans ce cas, M. Lemaire et M. Macron devraient passer
devant les tribunaux pour faux en écritures publiques.

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