L’actualité de la voiture électrique
Avis aux automobilistes à la recherche d’une voiture électrique abordable : le gouvernement vient d’annoncer le retour du leasing social pour 2025. Cette mesure phare, qui a permis à de nombreux ménages d’accéder à l’électromobilité en 2024, sera reconduite l’année prochaine mais avec quelques aménagements. Entrons dans les détails de cet appareil dont on parle tant.
Le leasing social : un succès qui ne se dément pas
Le leasing social, lancé en 2024, connaît un franc succès. Ce dispositif a permis de plus de 50 000 ménages à faibles revenus louer une voiture électrique pour seulement 100 euros par moisvoire moins. La Citroën ë-C3, par exemple, était proposée dès 54 euros mensuelstandis que la Renault Mégane E-Tech était accessible à partir de 150 euros.
Face à l’enthousiasme généré, avec plus 90 000 dossiers déposés en quelques semaines, le gouvernement a dû rapidement fermer les vannes. Malgré cela, l’impact sur le marché des véhicules électriques a été significatif. En septembre 2024, la part de marché des voitures électriques atteint un record de 20,3% en France, largement soutenu par ce système.
Des ajustements nécessaires pour 2025
Si le bail social est reconduit pour 2025, des changements sont attendus. François Durovray, le nouveau ministre des Transports, a confirmé que « les grandes lignes sont actuellement en discussion ». L’objectif est de cibler encore plus précisément les ménages les plus pauvres.
Dans le même temps, l’enveloppe globale dédiée aux aides à l’achat de véhicules électriques devrait diminuer, passant de 1,5 milliard d’euros en 2024 à 1 milliard en 2025. Cette réduction budgétaire laisse présager un durcissement des critères d’éligibilité et potentiellement une baisse du nombre de bénéficiaires.
Un appareil qui divise
Malgré son apparent succès, le crédit-bail social ne fait pas l’unanimité. Les concessionnaires, notamment, expriment leurs réserves. Beaucoup ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas au système en 2025. La raison ? De la retards de remboursement par l’Etat qui leur imposent d’avancer des sommes considérables, jusqu’à 13 000 euros par véhicule.
Par ailleurs, ces professionnels s’inquiètent de l’impact à moyen terme sur le marché de l’occasion. Dans trois ans, lorsque ces véhicules reviendront sur le marché, leur valeurs résiduelles anormalement élevées risque de créer une distorsion des prix, rendant ces modèles difficiles à vendre d’occasion.
L’avenir du marché de l’électricité en question
Le leasing social a sans doute dopé les ventes de voitures électriques en France. Alors que d’autres pays européens, comme l’Allemagne, ont vu leurs ventes chuter après la suppression des aides, la France maintient un marché dynamique. Sans ce système, la part de marché de l’électricité en France oscille entre 13 et 17 %, ce qui reste dans la moyenne européenne élevée.
La question se pose néanmoins de viabilité du marché sans cette aide massive. Le gouvernement prévoit de mettre fin au leasing social d’ici 2027. D’ici là, l’industrie automobile espère pouvoir proposer des modèles électriques plus abordables, avec des prix inférieurs au seuil. 20 000 euros hors bonus.
Perspectives pour les automobilistes
Si vous envisagez de passer à l’électrique, voici ce qu’il faut retenir :
- Le leasing social sera disponible en 2025, mais probablement avec des critères plus stricts
- Le bonus écologique devrait baisser de 1000 euros, allant à 3000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf
- Les pénalités sur le poids et les émissions de CO2 devraient être renforcées
- De nouveaux modèles électriques plus abordables sont attendus dans les années à venir
En attendant, si vous remplissez les critères d’éligibilité, 2025 pourrait être une bonne année pour profiter du leasing social et accéder à la mobilité électrique à moindre coût. Restez à l’écoute des annonces gouvernementales pour connaître les détails du dispositif dès leur publication.
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