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La vitesse sur le périphérique parisien passera de 70 à 50 km/h le 1er octobre, annonce Anne Hidalgo

La limitation de vitesse sur le périphérique parisien passera de 70 à 50 km/h au 1er octobre, a annoncé Anne Hidalgo lundi 9 septembre.
THOMAS SAMSON / AFP La limitation de vitesse sur le périphérique parisien passera de 70 à 50 km/h au 1er octobre, a annoncé Anne Hidalgo lundi 9 septembre.

THOMAS SAMSON / AFP

La limitation de vitesse sur le périphérique parisien passera de 70 à 50 km/h au 1er octobre, a annoncé Anne Hidalgo lundi 9 septembre.

TRANSPORTS – C’est pour dans quelques jours. Anne Hidalgo a annoncé, lundi 9 septembre, que la limitation de vitesse serait réduite sur le périphérique parisien à partir du 1er octobre. Elle passera alors de 70 à 50 km/h.

En discussion depuis des mois, la décision, qui n’a pas été du goût du précédent gouvernement ni du préfet de police, a été prise notamment pour des raisons environnementales et de santé publique. La mairie de Paris met également en avant le fait que la vitesse moyenne est déjà bien inférieure à la nouvelle vitesse envisagée.

« On y travaille depuis 2018, ce n’est pas un sujet nouveau », a précisé Anne Hidalgo. « On a des votes très unanimes au Conseil de Paris, ce sont d’ailleurs les centristes qui ont fait tout le travail et obtenu l’unanimité sur ce sujet en 2018 », a-t-elle ajouté. a déclaré la maire socialiste de Paris sur RTL ce lundi.

Une bataille politique, voire juridique, risque de s’ensuivre puisque l’Etat estime avoir son mot à dire sur ce tracé particulier qui passe à proximité de bâtiments de l’armée. Si la mairie veut baisser la vitesse pour des raisons de sécurité ou de protection de l’environnement, elle doit le faire sous contrôle de l’Etat, a tenu à répéter lundi à l’AFP le ministère des Transports.

La vitesse maximale autorisée sur cette ceinture routière de 35 kilomètres qui entoure la capitale depuis 1973 était déjà passée de 90 km/h à 80 en 1993, puis à 70 en 2014.

Lorsqu’elle a annoncé ce projet en 2023, Anne Hidalgo y voyait aussi un héritage des Jeux olympiques puisqu’elle souhaitait doubler cette réduction de vitesse en rendant permanente la voie olympique. Elle serait alors réservée aux bus et aux véhicules faisant du covoiturage.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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