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la ville d’Istanbul barricadée pour empêcher tout rassemblement le 1er mai

la ville d’Istanbul barricadée pour empêcher tout rassemblement le 1er mai
En 2013, la place Takism est devenue l’épicentre d’une vague de protestations contre le président turc Recep Tayyip Erdogan.
AHMAD AL-RUBAYE / REUTERS

La police turque a demandé que la zone autour de la place Taksim soit barricadée pour empêcher les rassemblements. Les organisations syndicales et politiques avaient appelé à une marche dans sa direction le 1er mai.

La police turque a commencé mardi à boucler les abords de la place Taksim à Istanbul pour empêcher tout rassemblement le 1er mai dans ce lieu devenu l’épicentre, en 2013, d’une vague de protestations contre le président Recep Tayyip Erdogan. De hautes barrières métalliques ont été érigées autour de la place, sur laquelle débouche la célèbre avenue piétonne Istiklal, a constaté un journaliste de l’AFP.

Plus de 42 000 policiers seront déployés mercredi à Istanbul, a prévenu le ministre turc de l’Intérieur Ali Yerlikaya. « Nous ne permettrons pas aux organisations terroristes (…) de faire du 1er mai un champ d’action et de propagande », a-t-il prévenu. Les rassemblements ne sont plus autorisés depuis plusieurs années sur la place Taksim, mais les organisations syndicales et politiques appellent régulièrement leurs adhérents à y converger. Plusieurs d’entre eux ont appelé à marcher dans sa direction mercredi.

La place Taksim et le parc Gezi voisin, situés du côté européen d’Istanbul, ont été au cœur d’une vague de manifestations sans précédent en 2013 visant le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre depuis 2003. Le Parti de la justice et du développement (AKP, Islamo-conservateur) du président Erdogan a subi une débâcle aux élections locales du 31 mars, son pire revers depuis deux décennies au pouvoir.

Istanbul, principale ville et capitale économique du pays, est restée aux mains du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale formation de l’opposition turque. « La place Taksim est un traumatisme pour le gouvernement AKP (…) Nous ne l’abandonnerons pas »a lancé lundi Deniz Yücel, vice-président et porte-parole du CHP.


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