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La ville américaine de Salt Lake City désignée par le CIO

Le gouverneur de l'Utah, Spencer Cox, quatrième à gauche, et le président du CIO, Thomas Bach, à gauche, posent avec la délégation de Salt Lake City lors de la 142e Session du CIO aux Jeux Olympiques d'été de 2024, le mercredi 24 juillet 2024, à Paris.

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi 24 juillet l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de 2034 à la ville américaine de Salt Lake City, pour une nouvelle édition olympique aux Etats-Unis six ans seulement après les JO d’été prévus à Los Angeles en 2028.

La désignation de la capitale de l’État de l’Utah, qui a déjà accueilli les Jeux olympiques d’hiver en 2002 et dispose de toutes les infrastructures, ne faisait aucun doute puisque le CIO l’a sélectionnée en novembre pour entrer en vigueur. « dialogue ciblé »Elle a été validée par 83 voix, 6 contre et 6 abstentions.

« Nous sommes prêts, tout est en place »a assuré le chef de la candidature, Fraser Bullock, devant les membres du CIO réunis à Paris pour leur 142et session.

Clause de résiliation

Mais une ombre s’est installée entre le monde olympique et les Etats-Unis, s’invitant dans les débats mercredi et jusque dans le nouveau contrat de ville hôte : le cas des 23 nageurs chinois testés positifs en 2021 sans avoir été sanctionnés. Dans un geste inédit, le CIO a introduit une clause d’annulation dans l’accord avec Salt Lake City « au cas où l’autorité suprême de l’Agence mondiale antidopage (AMA) n’est pas pleinement respecté »a expliqué John Coates, vice-président de l’organisme olympique.

L’ouverture par la justice américaine d’une enquête criminelle sur la gestion de cette affaire par l’AMA alarme l’instance basée à Lausanne et les fédérations internationales, craignant que les Etats-Unis ne s’érigent en nouveau gendarme de l’antidopage au nom de la loi Rodchenkov, par laquelle ils s’attribuent une compétence extraterritoriale.

Respect de l’autorité de l’Agence mondiale antidopage

Les futurs organisateurs et le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) sont même sollicités « d’engager les discussions qui doivent avoir lieu avec diverses autorités aux États-Unis » – en bref, pour faire pression sur le chef de l’antidopage américain, Travis Tygart, et sur le gouvernement – « afin qu’ils respectent pleinement l’autorité de l’AMA »a ajouté John Coates.

De leur côté, Fraser Bullock et le président de l’USOPC, Gene Sykes – qui doit être élu au CIO mercredi après-midi – ont à plusieurs reprises assuré à l’AMA de leur soutien à son rôle. « en tant qu’autorité suprême en matière de lutte contre le dopage ». « Nous serons à vos côtés pour trouver une solution à ce problème »Thomas Bach, le président du CIO, leur a dit, rapporte l’Agence France-Presse.

Plus tôt dans la journée, les Alpes françaises avaient remporté l’appel d’offres pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2030.  » sous conditions « pour non-respect des engagements financiers demandés par le CIO en raison de la situation politique en France.

Lire aussi | JO 2024 : Derrière le faste préolympique, les ultimes négociations pour les Jeux d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises

Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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