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La jeune femme qui a contribué à localiser les terroristes du 13 novembre 2015 alerte une nouvelle fois sur les difficultés quotidiennes auxquelles elle est confrontée en raison de son statut de « témoin protégé ».
Un assaut du RAID en pleine nuit dans une rue de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) quelques jours seulement après les attentats du 13 novembre 2015. Deux terroristes sont alors éliminés, dont le chef du groupe, Abdelhamid Abaaoud. Le commando a pu être localisé grâce à un témoin providentiel : une jeune femme que nous appellerons Sonia. L’État a créé le statut de « témoin protégé » pour assurer sa sécurité.
Une vie sous contrainte qu’elle avait accepté de nous décrire il y a trois ans. Depuis, rien n’a changé. « Aujourd’hui, elle n’a pas de passeport »souligne son avocate, Me Samia Maktouf, qui indique que pour déménager, Sonia « est obligé de passer des heures à essayer d’identifier sa personne »Sonia craint également pour sa sécurité.
Selon plusieurs sources, la jeune femme aurait du mal à se conformer aux règles de sécurité très restrictives imposées par son statut. Le ministère de l’Intérieur assure que tout est mis en œuvre pour protéger ce témoin clé, qui perçoit une allocation de 1.280 euros par mois.
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