la vie d'un des policiers est toujours en danger
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la vie d’un des policiers est toujours en danger

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LE « pronostic vital » de l’un des deux policiers blessés par balle dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris par un homme interpellé « est toujours engagé »a déclaré le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, vendredi 10 mai au matin sur Franceinfo.

M. Nuñez a expliqué que les policiers du 13e district est intervenu jeudi soir pour un «Attaque extrêmement violente au cutter sur une femme qui a été grièvement blessée». « L’homme était visiblement très excité », il a dit. Les policiers l’ont emmené au commissariat et lui ont fait souffler dans un alcootest. C’est à ce moment-là que l’homme s’est emparé de l’arme d’un fonctionnaire, a poursuivi le préfet.

Les faits se sont produits jeudi peu avant 22h30 au moment de la perquisition de l’homme qui venait d’être interpellé. Il s’est emparé de l’arme d’un fonctionnaire et a tiré, blessant grièvement deux policiers. Il a lui-même été grièvement blessé à la poitrine par des ripostes, sans que ses jours ne soient en danger, selon le parquet de Paris.

Trois enquêtes ouvertes

Concernant le profil de l’auteur de la fusillade, Laurent Nuñez n’a fourni aucune information, faisant référence aux enquêtes en cours. « Nous ne savons pas s’il connaissait la femme (qu’il a attaqué) »a-t-il déclaré, ajoutant que les policiers appelés sur place ont dû « enfoncer la porte » de l’appartement.

Lorsqu’on lui a demandé si les événements survenus au commissariat pouvaient être comparés au terrorisme, il a répondu : « Il est trop tôt. » Le procureur de Paris (Laure Beccuau) communiquera à ce sujet. » Un échange de tirs au sein d’un commissariat est extrêmement rare.

Le parquet a ouvert trois enquêtes, dont deux confiées au 3e direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris – l’une pour « tentative d’assassinat sur femme », l’autre pour « tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».

La troisième enquête a été confiée à l’inspection générale de la police nationale (la « police des polices ») pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique », comme c’est toujours le cas lorsqu’un policier fait usage de son arme.

Le Monde avec l’AFP

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