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La victoire de l’opposition sur Maduro confirmée par une mission d’observation

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Selon la mission d’observation du Centre Carter, Edmundo González Urrutia est le vainqueur avec plus de 60% des voix. Un résultat démenti par le président Nicolas Maduro.

« Il n’y a aucune preuve » d’un piratage du système électoral vénézuélien lors de l’élection présidentielle du 28 juillet, souligne la mission d’observation de la Fondation Carter, qui « confirmé » Les chiffres de l’opposition montrent que son candidat l’emporte face au président sortant Nicolas Maduro.

« Les entreprises surveillent » et aucun n’a signalé d’attaques par « service refusé »qui rendent indisponibles des sites web ou des ressources réseau en les inondant de trafic malveillant, le soir de l’annonce des résultats, a expliqué à l’AFP Jennie Lincoln, la cheffe de mission de la fondation invitée à observer le vote.

La victoire de Maduro ratifiée

Le soir des élections, le président du Conseil national électoral (CNE) Elvis Amoroso a proclamé la victoire de Nicolas Maduro sans donner de détails sur les bureaux de vote, assurant que le CNE avait été victime d’un piratage informatique. Les opposants et de nombreux observateurs estiment qu’il s’agissait d’une manœuvre ou d’une « auto-sabotage » destiné à éviter d’avoir à donner les résultats réels.

Le Conseil national électoral a ratifié vendredi la victoire de Nicolas Maduro avec 52% des voix, sans encore rendre publics les procès-verbaux des bureaux de vote. Selon l’opposition, qui a publié les procès-verbaux obtenus grâce à ses scrutateurs – dont la validité est rejetée par le président sortant -, Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté l’élection avec 67% des voix.

Le chef de mission de la fondation rappelle également qu’Elvis Amoroso « avait dit qu’il publierait les résultats sur son site Internet et donnerait un CD aux partis politiques ». « C’est une promesse qu’il n’a jamais tenue. »elle note.

« Du théâtre pur »

« Même si les deux parties n’étaient pas sur un pied d’égalité, les Vénézuéliens sont allés voter (…) mais la grande irrégularité du jour du scrutin a été le manque de transparence du CNE et le mépris flagrant de ses propres règles du jeu »Lincoln continue. La Fondation a « analysé les chiffres » procès-verbal diffusé par l’opposition avec d’autres « organisations et universités » Et « confirme qu’Edmundo Gonzalez Urrutia est le vainqueur avec plus de 60% » voix.

Le président Maduro et le président de l’Assemblée nationale, Jorge Rodriguez, ont affirmé que les procès-verbaux étaient faux, Rodriguez ayant même montré des documents qui, selon lui, montraient : « les falsifications ». « C’est du pur théâtre »balaie Jennie Lincoln.

Elle souligne également les promesses de Nicolas Maduro de présenter les procès-verbaux en sa possession si la justice le lui demandait : « Le gouvernement a eu 11, 12 jours (…) plus que suffisant pour montrer les véritables données contenues dans les procès-verbaux qu’il a reçus le soir des élections. ».

L’élection a été remise en question par les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique latine. La Colombie, le Brésil et le Mexique ont proposé une « vérification impartiale des résultats »Jennie Lincoln croit « prématuré » la participation éventuelle de la Fondation Carter à un audit international. « Je suis perplexe et sceptique quant à ce qu’une équipe internationale de vérification pourrait faire à propos de ce que les scrutateurs (de l’opposition), qui ont produit le véritable compte rendu de la soirée, n’ont pas réussi à faire. ».

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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