Selon l’un des avocats de la famille de la victime, Me Oudy Bloch, la jeune fille de 12 ans « a cru qu’elle allait mourir » lorsqu’elle a été agressée par deux adolescents qui auraient tenu des propos antisémites.
La jeune fille de 12 ans violée à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le 15 juin « est physiquement malade (Et) psychologiquement »a expliqué ce vendredi 21 juin l’un des avocats de la famille de la victime, Me Oudy Bloch, sur BFMTV. « Cette très jeune fille a tout subi. Elle a subi des insultes antisémites, des humiliations, des menaces, des violences physiques, des violences sexuelles. Elle pensait vraiment qu’elle allait mourir dans ce bâtiment abandonné.il a détaillé. « Pourquoi, pour ne pas avoir admis, comme si c’était une erreur, qu’elle était juive, prétendument pour avoir mal parlé de la Palestine »il ajouta.
L’avocat a ajouté que la jeune fille « Je n’ai jamais eu de relations sexuelles d’aucune sorte. » « Je ne parle même pas du traumatisme qu’il va falloir gérer », il s’est alarmé. Après ce viol, il a expliqué que la jeune fille avait dû prendre la pilule du lendemain et suivre un traitement contre les maladies sexuellement transmissibles. « Expertise médico-légale et psychologique. Son monde est à des années lumières de ce qui lui est arrivé. Elle ne va pas bien, sa famille est sous le choc.a souligné Me Oudy Bloch.
« Au calme, loin du tumulte de cette affaire »
Il a ajouté que la famille «est très touché» par les manifestations de soutien organisées à Paris et dans le reste de la France. Mais « elle ne souhaite pas y participer car la priorité est la reconstruction, la réparation de cette jeune fille en paix, loin du tumulte de cette affaire. »
Mardi soir, deux adolescentes de 13 ans ont été mises en examen pour le viol d’une adolescente de 12 ans commis lors d’une réunion avec « violences, menaces de mort et insultes antisémites ». Un troisième garçon de 12 ans a été placé sous le statut de témoin assisté pour le viol et mis en examen pour les autres faits visés par l’enquête.