Beaucoup rêvaient que la vasque olympique continuerait de s’élever après le coucher du soleil dans le ciel parisien, avec sa flamme 100% électrique à 60 mètres du sol, mais mardi elle est en cours de démontage et ne restera pas aux Tuileries.
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Pendant deux mois, la vasque olympique a porté à 60 mètres du sol le feu sacré qui symbolisait la protection des dieux dans l’Antiquité. La flamme olympique, devenue symbole de paix, d’unité et de fraternité entre les peuples, est devenue un phare dans la nuit, censé transcender les frontières géographiques et culturelles.
Pour toutes ces raisons, certains auraient souhaité, à l’image de la tour Eiffel après l’Exposition universelle de 1889, que ce bassin soit installé à jamais dans le jardin des Tuileries. Mais ce ne sera pas le cas, et sa désinstallation a été lancée dimanche 15 septembre. Il faudra au moins cinq jours pour démonter toute sa structure, dégonfler son ballon et récupérer les milliers de mètres cubes d’hélium pour les recycler.
En réalité, personne ne sait vraiment ce qu’il adviendra. Des discussions sont en cours entre la mairie de Paris, la région et l’Etat, qui prendra la décision finale. Certains l’imaginent dans d’autres jardins, comme ceux du Louvre, mais même celui qui l’a conçu, l’artiste Mathieu Lehanneur, se pose des questions.
Pendant les Jeux, chaque soir, une vingtaine de personnes étaient mobilisées pour permettre son décollage. Derrière la magie, il y avait des travailleurs de l’ombre, des autorisations de vol à demander, des problèmes de sécurité à régler. Un budget énorme donc, qui a peu de chances d’être maintenu. Et s« Il s’agit de le clouer au sol pour le transformer en relique d’une flamme éteinte – désormais partie à Los Angeles, à quoi bon le remettre ailleurs.
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