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La valeur du jour à Paris – Bouygues : perturbations autour du rachat de La Poste Télécom – 29/05/2024 à 11:10

La valeur du jour à Paris – Bouygues : perturbations autour du rachat de La Poste Télécom – 29/05/2024 à 11:10

(AOF) – Bouygues perd 0,64% à 35,75 euros sur la place parisienne. Le groupe diversifié a fait état de perturbations concernant le rachat de La Poste Télécom, en raison d’un litige entre La Poste et SFR, les deux actuels propriétaires de l’opérateur virtuel. Détenue à 51 % par le groupe La Poste et à 49 % par SFR, elle emploie 400 personnes et affiche un chiffre d’affaires estimé à environ 300 millions d’euros en 2023. Ce rachat, s’il se concrétise, permettra à Bouygues de renforcer son parc d’abonnés mobiles de 2,3 millions d’euros. clients une fois l’accord avec SFR terminé fin 2026.

Bouygues Telecom indique avoir été informée par SFR et La Poste de divergences entre elles quant aux modalités de réalisation de l’opération, conduisant La Poste à « mettre en œuvre les mécanismes de règlement des litiges prévus dans leurs accords », a indiqué Bouygues dans un communiqué.

Le 22 février, le groupe a annoncé que le prix d’acquisition de 100 % des actions La Poste Télécom s’élevait à 950 millions d’euros, un montant qui pourrait être « modulé en fonction du calendrier de réalisation de l’opération ».

Bouygues prévoit pour l’instant de finaliser la transaction « d’ici fin 2024 ».

Mais les divergences actuelles pourraient donc affecter le calendrier de l’opération.

AOF – EN SAVOIR PLUS

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Double peine pour le secteur

La Fédération française du bâtiment (FFB) a récemment alerté sur l’effondrement du marché du logement neuf. Sur les huit premiers mois de 2022, les ventes sur le marché du neuf du secteur diffus se sont effondrées de 26,8% sur un an. Quant aux ventes de logements neufs du secteur groupé, les ventes aux particuliers ont baissé de 17,3% sur un an au premier semestre, tandis que les ventes aux institutionnels ont baissé de 23%. La tendance est la même pour les ventes de logements collectifs, en baisse de 9,8 %.

Ces mauvaises tendances s’accompagnent d’une baisse des investissements publics, alors que les remboursements des PGE commencent. Faute de visibilité, les autorités locales préfèrent suspendre certains projets. Ils doivent également faire face à une baisse de leurs ressources et à une augmentation significative des coûts de l’énergie et des travaux. Toutefois, les investissements les plus importants sont généralement réalisés durant les troisième et quatrième années de mandat des collectivités, soit en 2023 et 2024. Cela représente donc un manque à gagner important pour le secteur.

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