La transformation de l’armée japonaise, en première ligne dans la « région la plus dangereuse du monde »
NARRATIF – Face à une triple menace russe, nord-coréenne et chinoise, les « Forces d’autodéfense » modernisent leurs équipements et tentent de surmonter leurs contraintes opérationnelles.
Des symboles, qui ressemblent à des croix blanches, parsèment le poste de pilotage de l’Izumo. Il y en a cinq alignés le long d’une ligne jaune d’un bout à l’autre du porte-avions japonais. Ils marquent les lieux d’atterrissage des hélicoptères et bientôt des avions F35B. Ces chasseurs de cinquième génération, de conception américaine, ont la capacité d’atterrir verticalement et de décoller sur une courte distance. Même s’il mesure 248 mètres de long, le pont de l’Izumo, dépourvu de catapulte contrairement aux porte-avions modernes, est trop court pour d’autres types d’avions.
» La ligne jaune sert de ligne de décollage « , explique doctement le commandant Takahiko Ishidera en montrant le Figaro son navire, amarré à la base navale de Yokosuka, au sud de Tokyo. De l’autre côté de la baie, on aperçoit la base américaine où est établi le QG du 7.e flotte, dont il est interdit de photographier. » Les F35B ne pourront atterrir qu’à deux endroits…