« L’attaque contre la tour de télévision de Kharkiv fait partie d’une campagne systématique et à grande échelle menée par la Russie contre la population civile ukrainienne », a déclaré Oksana Romaniuk, directrice de l’Institut d’information de masse, un groupe de réflexion basé à Kiev.
« La destruction de la tour de télévision constitue un crime de guerre, tant au regard de la législation ukrainienne que du droit humanitaire international. »
« Les biens civils, tels que les tours de télévision, bénéficient d’une protection absolue et ne peuvent pas constituer une cible légitime dans un conflit armé. Nous exigeons une enquête approfondie et une réponse appropriée de la communauté internationale », a-t-elle ajouté.
L’année a été marquée par une augmentation marquée des attaques russes contre les infrastructures de télévision et de radio ukrainiennes, selon l’Institut d’information de masse, avec des structures ciblées dans les régions de Soumy et de Kharkiv en mars.