La Tesla Model 3 bouleverse les idées reçues sur les voitures électriques

Les voitures électriques ! On en entend parler partout, mais beaucoup d’entre vous ont encore des doutes. « Et si la batterie tombe en panne ? » » ,  » Cela doit coûter une fortune à remplacer ! » ,  » L’autonomie doit se détériorer rapidement… » .

Une inquiétude tout à fait légitime, quand on sait que cette dernière représente environ 40% du prix total d’une voiture zéro émission (à l’échappement). Mais cela reste dans les faits très rare, comme l’a récemment prouvé une étude très sérieuse sur le sujet.

Mais voici une Tesla Model 3 qui vient de donner une véritable claque à tous ces a priori.

320 000 km : le voyage d’une vie pour une batterie

Un propriétaire de Tesla Model 3 Performance 2018 a donné son témoignage avec quelques données techniques. Sa voiture a franchi la barre des 320 000 km. Et le plus fou dans tout ça ? La batterie d’origine est toujours là, bien vivante !

Mais attendez, ce n’est pas tout. Cette batterie n’a pas seulement survécu, elle a gardé sa forme ! Selon le propriétaire, la perte de capacité est comprise entre 11 et 15 %. Pour vous donner une idée, cela signifie que la voiture, qui pouvait à l’origine parcourir environ 499 km, peut encore en parcourir 434 aujourd’hui.

Dégradation : un sprint, pas un marathon

Ce qui est fascinant dans cette histoire, c’est la façon dont la batterie s’est comportée au fil du temps. Comme l’explique le propriétaire, la majeure partie de la dégradation s’est produite au début de la vie de la voiture, au cours des 75 000 premiers kilomètres environ. Après cela ? C’est comme si la batterie avait atteint son rythme de croisière, se stabilisant au cours des 245 000 kilomètres suivants.

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Ces informations devraient rassurer les futurs acheteurs de voitures électriques : pas de panique si vous constatez une petite baisse d’autonomie au début, c’est normal et cela va se calmer. On observe également le même comportement sur les batteries de smartphones, une dégradation rapide au début, puis une stabilisation.

L’année dernière, Tesla avait déjà montré un graphique similaire, mais sans donner de valeur précise.

Le secret d’une longue vie… électrique

Vous vous demandez peut-être comment cette batterie a réussi cet exploit ? Son propriétaire a une piste : il utilisait principalement les bornes de recharge rapide Supercharger de Tesla, chargeant souvent de 0 à 95 %, voire 100 %.

Attendez une seconde… Ne nous a-t-on pas toujours dit que les charges rapides et complètes étaient mauvaises pour la batterie ? Il semble que la réalité soit un peu plus nuancée. Les avancées technologiques de Tesla en matière de gestion de la batterie semblent avoir rendu ces pratiques moins problématiques qu’on ne le pensait.

Tout n’est pas rose

Bien sûr, 320 000 km laissent des traces. Notre Tesla Model 3 n’est pas sortie complètement indemne de son marathon. Le propriétaire a dû faire réparer le matériel de recharge après 160 000 km, et le système de climatisation a commencé à montrer des signes de fatigue.

Mais soyons honnêtes, quelle voiture, électrique ou non, n’aurait pas quelques petits soucis après avoir parcouru l’équivalent de 8 fois le tour de la Terre ? L’important, c’est que la batterie et le moteur tiennent le coup.

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Il faut noter que les constructeurs automobiles et les fabricants de batteries continuent de réaliser des avancées majeures.

Toyota veut garantir la batterie de son bZ4X pendant 10 ans et un million de kilomètres. De son côté, le géant chinois CATL a dévoilé au salon de Shanghai une batterie au sodium d’une durée de vie de 18 ans et 800 000 kilomètres. Scania s’est récemment associé à la start-up Northvolt de concevoir un pack capable de parcourir plus de 1,5 million de kilomètres.