Nouvelles

la suppression des catégories A, B et C est « sur la table », selon le ministre Stanislas Guerini

Le gouvernement envisage de supprimer les catégories A, B et C de la fonction publique dans le cadre de la réforme du secteur qu’il doit présenter à l’automne, a indiqué le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini. , mardi 14 mai. « C’est un sujet que je mets sur la table »a-t-il déclaré sur la chaîne Public Sénat.

« Aujourd’hui, les catégories enferment souvent les agents publics, elles créent des plafonds de verre très difficiles à briser.a-t-il assuré avant d’ajouter  » (être) en faveur de l’introduction de davantage (…) des outils qui permettent de mieux valoriser la formation, de mieux valoriser l’expérience acquise pour pouvoir évoluer plus rapidement et plus facilement. Nous devons être capables de briser les plafonds de verre.»

Élément structurant dans la carrière de 5,7 millions d’agents publics, le système de catégories classe les fonctionnaires selon leur niveau de diplôme. La catégorie C, la moins bien rémunérée, est accessible sans diplôme, avec un CAP, un BEP ou un brevet d’études collégiales, la catégorie B avec un baccalauréat et la catégorie A avec un niveau bac+2 ou bac+3 selon les branches de la fonction publique.

Stanislas Guerini veut faciliter le licenciement des agents

Mais de nombreux agents sont aujourd’hui surqualifiés par rapport à la catégorie dans laquelle ils travaillent. Ainsi, alors qu’environ 75% des agents des collectivités territoriales appartiennent à la catégorie C, 55% des agents employés dans cette branche de la fonction publique ont obtenu leur baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, selon l’administration.

Mardi, Stanislas Guerini a également évoqué sa volonté de faciliter les licenciements dans la fonction publique, une proposition qui suscite l’ire des syndicats. «Respecter les organisations syndicales, c’est ne pas avoir de projet caché, c’est mettre les problèmes sur la table. Je préfère qu’on se dispute un peu au début, qu’on se dise les choses, puis qu’on avance”il a supposé.

« Ce n’est pas un travail pour la vie (…) ce que je remets en question. Les règles de statut » fonctionnaires « dire que lorsqu’on supprime un service, on propose aux agents publics de faire autre chose »a rappelé le ministre. « Il n’y a pas de licenciements économiques dans la fonction publique et je propose de conserver cela. » Mais « le statut n’a jamais dit qu’on ne pouvait pas licencier un agent qui ne faisait pas son travail »il s’est qualifié.

« Il faut avoir le courage de moderniser le statut »

Autre proposition controversée : l’augmentation de la rémunération au mérite doit se faire selon des critères « défini au plus près du terrain ». « Ce n’est pas au ministre de définir le même indicateur pour l’ensemble de la fonction publique, il faut laisser le soin aux employeurs »a déclaré M. Guerini, tout en réaffirmant son intention de « créer des plans d’intéressement collectif pour pouvoir mieux récompenser les groupes de travail. »

Par le passé, le ministre avait déjà suggéré qu’une rémunération au mérite puisse être accordée en fonction de la qualité d’un service public ou de sa capacité à réduire sa consommation d’énergie. Interrogé mardi sur les tensions avec les syndicats, il a déclaré « tout ce qui est dans (son) pouvoir de créer les conditions d’une consultation transparente ». « Il faut avoir le courage de moderniser le statut. Je vois que beaucoup d’agents publics ont envie de travailler différemment, de pouvoir évoluer plus facilement »a-t-il conclu.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Salaire « au mérite » des fonctionnaires : le projet de Macron inquiète les syndicats

Le Monde avec l’AFP

Réutiliser ce contenu

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page