« La Suède, connue pour être un pays très généreux, tire la sonnette d’alarme », affirme Laurent Jacobelli, porte-parole du RN.
« La Suède, connue pour être un pays très généreux, tire la sonnette d’alarme sur l’immigration », a déclaré ce vendredi sur CNEWS Laurent Jacobelli, porte-parole du RN.
Le député et porte-parole du Rassemblement national (RN), Laurent Jacobelli, a pointé du doigt « les flux migratoires incontrôlés » en France, qu’il juge trop nombreux ce vendredi 9 août sur CNEWS. Il a suggéré au gouvernement de s’inspirer de la politique migratoire suédoise.
« Quand on arrive en France, on parle français, on apprend le français, on adopte la culture française », a expliqué Laurent Jacobelli, avant de dénoncer l’arrivée de « 400.000 migrants supplémentaires par an en France ». Ces chiffres sont à manier avec précaution, car ils incluent tous les titres de séjour délivrés chaque année, sans tenir compte de ceux qui sont distribués d’une année sur l’autre. Pour 2017, dernière année disponible, l’Insee a enregistré un solde migratoire de 198.000, soustrait du nombre de décès (59.000 chaque année), ce qui correspond à 139.000 personnes sur l’année.
Laurent Jacobelli a salué le « modèle migratoire suédois », qui a vu, « pour la première fois cette année, plus de migrants partir que d’arriver ». « La Suède, un pays généreux, un pays avec une tradition très ouverte, a tiré la sonnette d’alarme », a insisté le porte-parole du RN, en référence à la mise à jour de la politique migratoire suédoise en novembre dernier.
En effet, l’exécutif suédois avait cité des raisons spécifiques pour révoquer les permis de séjour, comme des « échecs » dans le mode de vie, comme la fraude aux aides sociales, l’endettement, la toxicomanie, les moyens de subsistance illégaux ou l’association avec des groupes criminels et extrémistes qui « menacent les valeurs suédoises fondamentales ».
Le porte-parole du RN a appelé la France à « tirer rapidement la sonnette d’alarme contre une immigration qui n’est plus assimilable ». « Malheureusement, sans gouvernement, ce sera difficile », a-t-il déploré, regrettant la « trêve politique » liée aux JO.