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La stratégie conjointe inédite de la BRI, du RAID et du GIGN contre la menace « haut de gamme » lors des JO de Paris

Les chefs de la Gendarmerie nationale, Benoît Alegoët, du RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), Guillaume Cardy, et de la Brigade de Recherche et d'Intervention (BRI) de la Police nationale, Simon Riondet, lors d'une présentation des forces d'intervention mises en place pour les Jeux Olympiques de Paris, au siège du RAID à Bièvres (Essonne), le 12 janvier 2024.

Dans l’histoire des unités d’intervention de police et de gendarmerie, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, vendredi 26 juillet, et le déroulement des épreuves, constitueront une première. Compte tenu des enjeux de sécurité liés aux menaces dites « haut de gamme » – attentats terroristes, prises d’otages -, la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris, le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), l’unité spéciale de police et le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont élaboré une stratégie commune.

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Finalisé fin 2022, il a été soumis aux directions générales de la police, de la gendarmerie et au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, avant d’être validé par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Pour l’occasion, les domaines de compétences traditionnellement dévolus à la police, qui intervient en zone urbaine, et à la gendarmerie, chargée des zones rurales, ont été abandonnés au profit d’une approche conjointe. Un poste de commandement unifié a été installé au siège de la BRI, seul département de la police judiciaire parisienne à ne pas avoir déménagé dans les nouveaux locaux de la rue du Bastion (17).et arrondissement), pour séjourner à l’adresse mythique du 36, quai des Orfèvres, sur l’Île de la Cité (1euh arrondissement), plus central. Des agents de liaison appartenant indifféremment aux trois forces seront également présents dans les deux directions de la Préfecture de police, celle de l’ordre public et de la circulation et celle de la sécurité locale de l’agglomération parisienne.

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Le dispositif prévoit trois « blocs de missions » : le parcours de la flamme olympique, confié au GIGN ; la réserve d’intervention terrestre et les « points hauts », où les tireurs d’élite prennent position, appuyé par la BRI en plus de ses missions habituelles comme le contrôle des forcenés ou l’arrestation des membres du crime organisé ; la sécurité fluviale, domaine d’expertise du RAID. Le RAID et le GIGN apporteront également des renforts pour la protection de certaines délégations sensibles comme celles d’Israël ou d’Ukraine, à travers « petites équipes »petits groupes d’opérateurs en civil.

« Pas de concurrence, mais des méthodes différentes »

Le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux, le GIGN fournira également « maréchal de bateau » présents sur les barges de parade, et un tireur de haute précision accompagné de ses « observateur » (opérateur chargé de désigner une cible potentielle) sera à bord d’un hélicoptère Puma qui restera en vol tout au long de l’événement.

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Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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