PARIS 2024 – Une histoire qui va trop loin. La breakdanceuse australienne Rachael « Raygun » Gunn, qui a fait les gros titres après ses performances peu convaincantes aux JO de Paris, s’est exprimée dans une vidéo qu’elle a postée sur son compte Instagram jeudi 15 août. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en haut de l’articlel’Australienne répond aux fake news diffusées à son sujet ces derniers jours et aux moqueries incessantes sur sa performance aux Jeux Olympiques.
L’athlète remercie d’abord les messages bienveillants et positifs qu’elle a reçus, elle qui concourait à un niveau bien inférieur à celui des concurrentes qui se battaient pour la médaille à Paris. Puis elle évoque l’hostilité dont elle subit depuis ce passage très médiatisé. « Je ne savais pas que cela ouvrirait la porte à tant de haine, ce qui était honnêtement dévastateur. »dit la Bgirl. La jeune femme tient également à préciser qu’elle a relevé le défi » très sérieusement » et qu’elle a « amusé « .
Mais sa prestation à Paris n’est pas la seule raison pour laquelle Rachael Gunn est attaquée. De fausses rumeurs, alimentées par une pétition en ligne largement suivie, prétendent qu’elle a « manipulé » le processus de sélection olympique, notamment en plaçant son mari parmi les membres du jury grâce à des privilèges particuliers, mais aussi en créant un organe décisionnel. Une information totalement fausse que la fédération australienne de breakdance (appelée AUSBreaking) a démentie dans un communiqué.
Raygun fait face à la cyberintimidation
« Bien qu’AUSBreaking ait eu de nombreuses interactions avec Raygun, elle n’a jamais été fondatrice et n’a jamais occupé de poste de direction. Elle n’a participé à aucune prise de décision concernant les événements, la stratégie, le jugement ou la sélection des athlètes. »peut-on lire dans le communiqué de presse de la fédération.
En plus du flot de haine en ligne que reçoit le briseur, la tristement célèbre pétition en ligne a recueilli plus de 50 000 signatures. Elle affirme que l’apparence et la conduite de Raygun sont jugées « immoral ».
Le Comité olympique australien a riposté en qualifiant le texte « vexatoire, trompeur et intimidant » et a exigé qu’elle soit immédiatement retirée. « La pétition contient de nombreux mensonges destinés à attiser la haine contre un athlète qui a été sélectionné dans l’équipe olympique australienne à la suite d’un processus de qualification et de nomination transparent et indépendant. » a assuré le comité.
Malgré tout, Rachael Gunn s’est amusée lors de ces Jeux Olympiques. « J’ai bien rigolé »elle avait déclaré à la parisienEt c’est là l’essentiel.
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