Le vice-président, qui affrontera Donald Trump lors de l’élection du 5 novembre, a reçu ces dernières semaines le soutien de personnalités du monde du sport et de la culture.
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Dans les derniers instants de la campagne présidentielle américaine, Kamala Harris tente de répondre au camion poubelle de Donald Trump avec un autre type de poids lourd. Dans la soirée du jeudi 31 octobre, la superstar NBA des Los Angeles Lakers, LeBron James, a appelé à voter pour le candidat démocrate à la Maison Blanche, dans un message posté sur les réseaux sociaux. « Quand je pense à mes enfants et à ma famille, à leur avenir, le choix est pour moi clair. VOTEZ KAMALA HARRIS !!!« , a écrit le « King », publiant dans le même temps un montage vidéo dénonçant le caractère raciste du grand meeting de Donald Trump tenu dimanche à New York, suivi d’images historiques de la lutte pour les droits civiques et du mouvement Black Lives Matter.
A 39 ans, LeBron James a déjà soutenu des candidats démocrates et critiqué Donald Trump par le passé. En 2017, lorsque le milliardaire était président des États-Unis, il écrivait qu’être reçu à la Maison Blanche (en tant que champion NBA) « C’était un grand honneur, jusqu’à ce que vous y entriez. »
Plusieurs voix influentes de la NBA ont récemment apporté leur soutien à l’actuel vice-président : la légende Magic Johnson, la star des Golden State Warriors Stephen Curry, ainsi que l’entraîneur de l’équipe nationale Steve Kerr.
En réunion vendredi à Milwaukee, la plus grande ville de l’État clé du Wisconsin, Kamala Harris devrait recevoir sur scène le soutien du rappeur Cardi B, après avoir récemment obtenu celui d’artistes comme Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez, Bad Bunny, Madonna. et Taylor Swift.
Le Wisconsin est un symbole de l’imprévisibilité de ce scrutin, si serré dans certains Etats clés qu’il risque de se résumer à quelques dizaines de milliers de voix. Cet État surplombant le lac Michigan a basculé pour Donald Trump en 2016, puis pour Joe Biden en 2020, avec moins d’un point de pourcentage à chaque fois. L’actuel président l’a emporté avec près de 21 000 voix d’avance, contre un avantage d’environ 80 000 voix dans un autre Etat clé, la Pennsylvanie, ou encore de 154 000 voix dans le Michigan.