La sortie taquine de Kombouaré sur Luis Enrique et la presse
Antoine Kombouaré, entraîneur de Nantes, s’est amusé de la sortie de Luis Enrique, son homologue du PSG, expliquant qu’il était prêt à gagner 50% de moins sur son salaire s’il n’avait plus à s’exprimer devant la presse.
Antoine Kombouaré a passé près d’une demi-heure en conférence de presse ce vendredi, à deux jours du match entre Nantes et Saint-Etienne, dimanche (15 heures, 6e journée de Ligue 1). Réputé pour être un « bon client », l’entraîneur canarien a une nouvelle fois démontré son attrait pour l’exercice en n’éludeant aucune question. Certains de ses collègues y sont moins friands, comme Luis Enrique, entraîneur du PSG, prêt à sacrifier 50% de son salaire pour ne plus avoir à parler aux journalistes. Invité à réagir à cette posture, Kombouaré a répondu avec ironie.
« Il a dit ça sérieusement ?
Serait-il prêt à renoncer à la moitié de ses émoluments comme Luis Enrique pour éluder les questions ? « Si je gagnais son salaire, oui », a-t-il répondu, provoquant l’hilarité de ses interlocuteurs. « Est-ce une bonne réponse ? Si je gagne son salaire, je donne même les deux tiers ! Connaissez-vous les montants ? Est-ce que c’est vraiment ce qu’il a dit ? A-t-il dit ça sérieusement ? Et voilà, répondis-je. »
Kombouaré a ensuite assuré qu’il ne considérait pas ses obligations médiatiques comme un mauvais moment. « Non, pour preuve », a-t-il déclaré avant de rencontrer son public dimanche. Il a même prolongé le plaisir en discutant encore quelques instants avec les journalistes en quittant la salle.
Luis Enrique a fait ces commentaires sur son manque d’appétit pour les rencontres médiatiques dans le cadre du documentaire qui lui est consacré sur Movistar. « Si on me proposait de réduire mon salaire de 25 % pour ne plus avoir à parler aux médias, je le ferais », a-t-il déclaré. Evoqué à ce sujet jeudi en conférence de presse, le technicien espagnol avait fait offre.
« La vérité est que je passe un bon moment avec toi », dit-il. « Mais si j’avais le choix, je n’aurais aucun problème à m’en passer. Je n’ai jamais écourté une conférence de presse. C’était une pensée spontanée mais c’est vrai : si on me donnait le choix, un papier et qu’on me dit de signer pour éviter de parler à la presse mais en réduisant mon salaire de 50%, je signe mais c’est impossible aux coachs de parler.