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La Société Générale cède sa filiale de banque privée en Suisse à l’UBP

La Société Générale a vendu sa filiale de banque privée en Suisse ainsi qu’une autre banque privée basée à Londres, SG Kleinwort Hambros, à l’Union Bancaire Privée (UBP). Le montant total des transactions s’élève à environ 900 millions d’euros.

Les accords de vente incluent des fonds propres ayant un impact positif d’environ 10 points de base sur le ratio CET1 du groupe français à leurs dates de réalisation prévues d’ici la fin du premier trimestre 2025, a indiqué Société Générale dans un communiqué publié lundi.

Les actifs sous gestion des activités concernées par ces accords s’élevaient à près de 25 milliards d’euros à fin décembre 2023. Ces opérations seraient structurées sous forme de cessions des entités juridiques concernées, ajoute la banque.

Une feuille de route stratégique

Les contrats prévoient que l’UBP reprenne l’ensemble des activités opérées par SG Kleinwort Hambros et Société Générale Private Banking Suisse. La banque genevoise spécialisée dans la gestion de fortune doit également reprendre l’ensemble des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs de ces entités.

Ces projets de cessions doivent encore être validés par les autorités financières et réglementaires compétentes. Ils s’inscrivent dans le cadre de l’exécution de la feuille de route stratégique de Société Générale « visant à façonner un modèle simplifié, plus synergique et plus efficace, tout en renforçant les fonds propres du groupe », précise la banque.

Société Générale entend poursuivre sa stratégie de développement en banque privée « en s’appuyant sur ses entités de premier plan en France et à l’international, au Luxembourg et à Monaco », explique-t-elle.

Lire aussi : A l’UBP, la reprise de l’activité client dope les résultats

De son côté, l’UBP a indiqué dans un communiqué séparé que ces acquisitions constituent « une étape clé » qui lui permettra d’augmenter ses actifs sous gestion de plus de 25 milliards de francs, qui s’élevaient à 150,8 milliards au 30 juin.

L’établissement bancaire entend ainsi «accroître sa présence en Suisse et accélérer son expansion au Royaume-Uni». Dans ce dernier pays, il est présent depuis une trentaine d’années, tant dans la gestion de fortune que dans la gestion d’actifs.

Ray Richard

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