La SNCF offre jusqu'à 1.900 euros de prime brute à ses agents
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La SNCF offre jusqu’à 1.900 euros de prime brute à ses agents

La SNCF offre jusqu’à 1.900 euros de prime brute à ses agents

En grève, les agents de la SNCF devraient obtenir gain de cause sur les primes olympiques.

Les négociations ont abouti à la SNCF : les agents devraient obtenir une prime de 95 euros brut par jour travaillé, pendant les Jeux olympiques et paralympiques, selon une proposition faite par la direction aux syndicats lors d’une table ronde ce mercredi.

Ils pourront obtenir entre 95 et 1425 euros bruts entre 1 et 15 jours d’activité pendant les Jeux, puis un maximum de 1900 euros bruts : la durée maximale travaillée concernée par les primes sera de 20 jours. « Rien ne justifiait d’aller au-delà des sommes accordées aux policiers », précise la direction, qui rappelle les primes perçues par les policiers.

Cette proposition concerne 50 000 agents, tous ceux présents en production sur les sites olympiques. 30 000 seront mobilisés en Île-de-France et 20 000 en extérieur (sur d’autres sites ou en soutien).

La SNCF ne quantifie pas pour l’instant les coûts engendrés par la mesure : tous les agents ne percevront pas le montant maximum – les agents parisiens devraient être mobilisés pendant 16 à 17 jours en moyenne, les agents positionnés en province deux fois moins longtemps. Mais elle affirme que « le coût global de ces mesures n’aura aucun impact sur les contribuables et sur le prix des billets pour la clientèle voyageuse ».

D’autres éléments sont inclus dans la proposition, comme des congés échelonnés ou une aide à la garde d’enfants. 5 000 bénévoles seront rémunérés 30 euros brut par journée travaillée.

Les quatre organisations syndicales représentatives (CGT Cheminots, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots) auront désormais jusqu’au 4 juin pour valider ou non cette proposition.

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