La SNCF « dans les starting-blocks », selon son PDG
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La SNCF « dans les starting-blocks », selon son PDG

La SNCF « dans les starting-blocks », selon son PDG


Les cheminots sont « dans les starting-blocks » pour les Jeux olympiques et se préparent à réagir en cas d’incident, a assuré vendredi le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou. « Je pense que nous sommes prêts (…) Les cheminots ont hâte d’y aller », a déclaré Jean-Pierre Farandou, qui quittera son poste à l’issue de l’événement sportif.

Quelque 4.500 trains supplémentaires doivent circuler cet été. La SNCF va déployer 11.000 personnes, dont 6.000 bénévoles, dans les gares de toute la France pour accueillir les voyageurs, et 50.000 cheminots seront mobilisés au total. Les équipes du Comité international olympique sont déjà arrivées de Lausanne, ainsi que des délégations anglaises et belges, par Eurostar.

« La SNCF ne s’est jamais autant préparée pour un événement », a souligné Jean-Pierre Farandou. « Pour les délégations, nous voulons du ‘sans couture’ », le plus fluide possible, a souligné Frédéric Chantre, directeur national de l’exploitation à la SNCF. Il n’y aura notamment pas de travaux sur les voies concernées par les JO, car des opérations de maintenance ont été anticipées : les équipes sont donc disponibles en cas de problème.

Focus sur les hauts lieux olympiques

Près de la « tour de contrôle » de la SNCF, qui surveille 24 heures sur 24 le trafic général depuis la gare de l’Est à Paris, une dizaine de cadres se concentrent sur les points névralgiques des JO, en région parisienne et ailleurs. Ils supervisent notamment les trains qui transporteront les athlètes ou les invités officiels, et remontent les informations au comité d’organisation (COJO). Ils étaient quatre vendredi (tous à l’heure), et il y en aura jusqu’à 50 par jour au cœur des Jeux.

« Nous avons mobilisé beaucoup plus de personnel pour intervenir en cas d’imprévus (événements météorologiques, report d’épreuves, changement de train d’équipe, etc.). Nous devons intervenir sur le terrain deux fois plus vite que d’habitude », souligne Frédéric Chantre.

En région parisienne, en cas d’incident grave, les trains pourront circuler à vitesse réduite et ne pas bloquer les voies, alors que le courant était souvent coupé jusqu’à présent. Des capteurs ont également été déployés sur les aiguillages pour détecter en amont les besoins de maintenance. Les équipements des grandes gares, comme les ascenseurs, sont également surveillés en direct.

« Nous sommes confiants, nous gérons des millions de voyageurs au quotidien », assure Fabrice Renard, qui sur ses deux écrans supervise les trains estampillés « JO » sur le réseau national. « Le principal danger serait un train arrêté sur la voie et que nous ne pourrions pas redémarrer ».

europe1 Fr

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