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La « Shrinkflation » doit être clairement affichée dans les supermarchés à partir du 1er juillet

La « Shrinkflation » doit être clairement affichée dans les supermarchés à partir du 1er juillet

Un paquet de chips moins plein, une canette plus petite, un tube de même taille mais plus léger… et des prix qui ne baissent pas. Depuis que l’inflation galopait, les Français ont appris à vivre avec contraction-flation une astuce déployée par les constructeurs pour éviter (trop) d’augmenter les prix.

Qu’est-ce que la « Shrinkflation » ?

contraction-flationdu verbe anglais rétrécir – le rétrécissement – consiste, pour les fabricants de produits de grande consommation, les agro-industriels ou les distributeurs, à réduire les quantités de produits vendus plutôt que d’augmenter – aussi – significativement les prix, dans un contexte où les prix alimentaires ont déjà augmenté de 20% en deux ans.

Lire aussi : Comment éviter la « Shrinkflation » ? Trois conseils pour éviter de se faire tromper au supermarché

Le gouvernement, qui a promis de lutter contre le phénomène, va obliger les commerçants à afficher la couleur. À partir de 1euh À partir de juillet 2024, les grandes surfaces devront informer leurs clients lorsque des produits en rayon auront vu leur quantité baisser sans que leur prix ne baisse, selon un arrêté publié au Journal officiel ce samedi 4 mai 2024.

Quel message sera affiché ?

Tous les supermarchés de plus de 400 m² en France devront apposer une étiquette ou une affiche « visible » Et  » lisible «  à proximité, voire directement sur l’emballage, de tous les produits concernés par la contraction-flationindique le décret du ministère de l’Economie, prenant acte des annonces faites mi-avril.

Les consommateurs retrouveront la formule inscrite dans le texte : « Pour ce produit, la quantité vendue a augmenté de X à Y et son prix à (préciser l’unité de mesure concernée) a augmenté » de tel pourcentage ou de telle somme en euros.

Quels produits sont concernés ?

« Quelques dizaines de références » seront concernés, sur les 20 à 25 000 que compte un supermarché, a indiqué hier le France Interla ministre Olivia Grégoire, pour qui « ce sera aux constructeurs de le faire en 2025 ».

Sont visés par l’arrêté les produits alimentaires et non alimentaires commercialisés en quantité constante (poids, volume).

Sont toutefois exclus les produits alimentaires en vrac ou préemballés dont la quantité peut varier au cours de la préparation, comme ceux du rayon charcuterie des supermarchés.

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