La sénatrice LR Agnès Evren veut « un ministre des Finances » issu des Républicains
Agnès Evren estime que le contrôle des comptes publics est un marqueur de la droite.
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La sénatrice LR Agnès Evren souhaite que des ministres occupent des postes clés tels que « Finances »alors que le Premier ministre est toujours en consultation et est attendu à la rentrée parlementaire des LR à 16h30 à Annecy. Sur franceinfo jeudi 12 septembre, le sénateur de Paris rappelle que « Le contrôle des comptes publics est un marqueur de droite »soulignant la situation « catastrophique » finances publiques. Elle demande également un ministre LR « sur les questions souveraines »sans donner de nom.
« Le but n’est pas de faire du casting, c’est de répondre à l’urgence de la situation et de sauver la France »déclare Agnès Evren, qui envisage « un accueil chaleureux » à Annecy pour Michel Barnier des Républicains. Mais aussi pour lui rappeler la « lignes rouges » extrait de la feuille de route LR : « Pas d’augmentation des impôts, pas de baisse des retraites, contrôle des flux migratoires, contrôle des comptes publics, revalorisation du travail. »
Les Républicains ont finalement décidé de participer à ce gouvernement Barnier, après un refus catégorique du chef de file des LR à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, à l’issue des législatives. « Ce gouvernement est un gouvernement d’union qui ira de la gauche républicaine à la droite républicaine en passant par le bloc central »assure le sénateur de Paris qui explique que « Ni le NFP ni le RN n’étaient capables de gouverner ».
A ceux qui critiquent la nomination d’un Premier ministre issu du parti qui a recueilli 5,4% des voix aux législatives, Agnès Evren rappelle que les LR étaient « Nous sommes prêts à soutenir Bernard Cazeneuve (…) mais il se trouve simplement que nous sommes les seuls à avoir pris nos responsabilités pour éviter le blocage. Notre parti politique est un parti de gouvernement ». Agnès Evren dit cependant « lucide » sur les difficultés qui attendent ce gouvernement, « bail précaire »qui ne pourrait durer qu’un an, en cas de nouvelle dissolution.