« Il n’y a plus de chèques en provenance de Chine », a déclaré le PDG Oliver Blume aux travailleurs lors de la réunion.
Au cours du premier semestre de cette année, les ventes de Volkswagen en Chine ont diminué de près de 20 %.
La chute des revenus en Chine laisse peu de possibilités à Volkswagen pour compenser son manque à gagner, ce qui fait de la fermeture des usines un choix évident. VW devra présenter une proposition ferme aux salariés syndiqués pour lancer les négociations.
Parallèlement, des négociations distinctes sont déjà en cours. Les négociations collectives pour les travailleurs du métal et de l’électricité ont commencé avec le syndicat IG Metall qui a annoncé en juillet que les travailleurs voulaient une augmentation de salaire de 7 pour cent pour compenser l’inflation croissante.
La réunion du 4 septembre a été une occasion pour Volkswagen de « mettre ses cartes sur la table » et pourrait servir de levier lors de futures négociations avec les salariés syndiqués, a déclaré l’analyste Schmidt. Avec la perspective de fermetures d’usines et de pertes d’emplois sur la table, le constructeur automobile pourrait utiliser cette menace pour réduire les augmentations de salaires et autres revendications.
Mais si les négociations collectives échouent, IG Metall a prévenu que les travailleurs pourraient se mettre en grève à partir du 29 octobre.
L’automne va être mouvementé.
Politico En2Fr
