La sculpture symbolique des JO, représentant une femme noire à la flamme dorée, dévoilée à Paris
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La sculpture symbolique des JO, représentant une femme noire à la flamme dorée, dévoilée à Paris

Conçue par l’artiste américaine Alison Saar, la sculpture symbolise tous les continents avec une dimension « multiculturelle ».

France Télévisions – Culture Edito

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La sculpture symbolique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 intitulée "Salon"par l'artiste plasticienne américaine Alison Saar dans le jardin Charles-Aznavour à Paris, le 21 juin 2024. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Une femme noire tenant un rameau d’olivier et une flamme dorée, assise au milieu de six sièges symbolisant tous les continents : la sculpture conçue par l’artiste américaine Alison Saar pour les JO et Paralympiques de Paris est une œuvre d’art.multiculturel« , selon les mots de l’artiste californien. Elle a été inaugurée dimanche 23 juin dans le jardin Charles-Aznavour, au pied des Champs-Elysées, à Paris, 33 jours avant la cérémonie d’ouverture de la grand-messe du sport.

L’occasion pour le président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, de saluer le «les préparatifs« , OMS « ça va très très bien » selon lui. « L’enthousiasme monte quand on se promène dans Paris« , a assuré le chef du mouvement olympique lors d’une conférence de presse. « Les sites olympiques se profilent, on voit les drapeaux, on voit les gens du Trocadéro se réjouir devant les anneaux olympiques de la Tour Eiffel« , il ajouta.

Titré Salonl’œuvre d’Alison Saar, 68 ans, se veut une «espace ouvert à tous, qui favorise le dialogue et permet les rencontres« , selon l’artiste. La statue comprend plusieurs éléments, tous réalisés par l’artiste dans des ateliers du Puy-de-Dôme, dans le centre de la France.

Réalisée en bronze et en roche volcanique résistante aux intempéries et aux polluants environnementaux, l’œuvre comprend une grande figure féminine assise qui tient des branches d’olivier dans une main et une flamme dorée dans l’autre et six sièges, disposés sur un cercle de 5 mètres 40 de diamètre. , venant d’Afrique de l’Ouest, d’Amérique centrale, de France, de Chine et d’Europe. L’un d’eux est également un siège antique symbolisant l’origine des Jeux Olympiques. Au centre du cercle se trouvent les anneaux olympiques encastrés dans le sol.

« Salon est une invitation au dialogue, à l’échange, à la rencontre, au partage« , a salué Thomas Bach dans son discours, appelant à la fête »l’unité de toute l’humanité dans notre diversité« . »C’est le but des Jeux Olympiques : rassembler les différentes cultures du monde dans une compétition et un dialogue pacifiques.« , a-t-il ajouté devant la presse.

Existe-t-il un message politique adressé à la France dans le contexte des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet ? « Je ne suis pas citoyen français, je n’ai pas le droit de vote« , a balayé Thomas Bach, interrogé par l’AFP.

Peu connue en France, Alison Saar a été choisie par le Comité International Olympique et la Ville de Paris.pour son engagement en faveur des valeurs humanistes et de paix de l’Olympisme » Et « son souhait d’avoir une production locale afin de soutenir l’artisanat français et de réduire l’empreinte carbone« , selon le dossier de presse.

Depuis 40 ans, son travail se concentre sur l’identité féminine noire. « Je suis moi-même métisse donc la majorité de mon travail se concentre sur mon ascendance africaine.« , a expliqué dimanche celui qui voulait « rompre avec l’image de l’homme blanc standard que l’on retrouve dans la plupart des monuments et sculptures« . Ses sculptures et installations, réalisées à partir de matériaux de récupération et naturels, intègrent des éléments de diverses traditions culturelles africaines, afro-américaines et caribéennes.

Parmi ses œuvres les plus célèbres figure une sculpture d’Harriet Tubman, ancienne esclave et militante anti-esclavagiste, premier monument (2008) à une femme noire à New York. Aux États-Unis, ses œuvres ont été exposées au Metropolitan Museum of Art et au Whitney Museum de New York ainsi qu’au Lacma de Los Angeles.

Née le 5 février 1956 à Los Angeles, l’artiste est issue d’une famille d’artistes, sa mère Betye Saar connue pour ses assemblages traitant des questions de race et de genre, et son père Richard Saar, d’origine allemande, comme céramiste et restaurateur d’œuvres. d’art.

La sculpture olympique créée pour Paris-2024 est son premier projet dans l’espace public en dehors des États-Unis. Alison Saar succède au Français Xavier Veilhan qui avait créé un ensemble de sculptures intitulé L’auditoire (L’auditoire) pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2021.

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