Malgré une baisse des ventes en succursale, la Société des alcools du Québec (SAQ) a terminé le premier trimestre de l’exercice 2024-25 avec un bénéfice de 306,6 millions $, en hausse de 1,8 %.
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Le trimestre, qui s’est terminé le 22 juin, a en effet été marqué par une hausse significative des ventes réalisées auprès du réseau des grossistes en alimentation. Elles ont représenté des revenus de 73,4 millions de dollars, en hausse de 11,6 %, par rapport à la même période l’an dernier.
Cette hausse des ventes dans les dépanneurs et les épiceries de la province a permis de compenser la baisse des revenus provenant de ses activités dans son réseau de succursales et de centres spécialisés (agences, titulaires de permis et autres).
Jacques Farcy
Photographie Agence QMI, Toma Iczkovits
Les ventes de cette dernière ont généré des revenus de 830 millions $ au printemps, ce qui représente une légère baisse de 6,7 millions $, ou de 0,8 %, par rapport au même trimestre de l’année précédente.
Toutes choses considérées, le bénéfice net de la SAQ au 22 juin s’élève à 306,6 millions $, en hausse de 5,3 millions $ ou de 1,8 %, comparativement à 301,3 millions $ pour le premier trimestre de l’exercice 2023-24.
Panier moyen en baisse
Au cours du trimestre clos le 22 juin, la valeur du panier moyen d’achats effectués par les consommateurs est passée de 62,51 $ à 61,93 $, soit une baisse de 0,9 % qui a eu un impact sur les ventes globales en magasin.
Pour tenter d’expliquer cette situation, le président de la SAQ, Jacques Farcy, a évoqué en entrevue une possible diminution de la consommation de produits alcoolisés par les Québécois.
Il a également évoqué leur pouvoir d’achat discrétionnaire, qui pourrait être mis à rude épreuve. « Nous savons », a-t-il noté, « que nous traversons une période économiquement un peu plus difficile que les années précédentes ».
La rémunération du personnel, principale catégorie de dépenses nettes de la SAQ, a augmenté de 4,5 millions de dollars pour atteindre 102,3 millions de dollars au cours du trimestre. Il s’agit d’une augmentation de 4,6 % des dépenses salariales, qui se sont élevées à 97,8 millions de dollars par rapport au même trimestre l’an dernier.
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