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La saison des tempêtes sera probablement si intense que les météorologues n’auront pas assez de noms pour les nommer

Le début du mois de juin marque le début d’une période de pression pour les météorologues. Jusqu’en novembre, des tempêtes se formeront dans l’Atlantique, avec un pic à la fin de l’été. Même si elles peuvent être petites et inefficaces, ces tempêtes peuvent également se transformer en ouragans dangereux. Selon les scientifiques, cette saison a 85 % de chances d’être exceptionnellement intense, rapporte Science Alert.

Les experts prédisent qu’il faudra peut-être nommer 25 cyclones tropicaux d’ici la fin de l’année. Chaque année, l’Organisation météorologique mondiale dresse une liste de 21 noms pour les tempêtes tropicales qui balayent l’Atlantique avec des vents dépassant 63 km/h. Cette année, on pourrait donc voir Debby, Leslie, Alberto ou encore Milton évoluer.

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Toutes les conditions sont réunies pour une saison dévastatrice.

Mais avec une prévision de 25 tempêtes pour 21 noms, les météorologues vont devoir s’arracher les cheveux pour trouver d’autres patronymes. Ou piochez dans les listes des années à venir, déjà prêtes jusqu’en 2029. La météo est une science complexe et la formation des cyclones ainsi que leur évolution sont difficiles à prévoir avec certitude. Si 25 tempêtes sont prévues, les scientifiques ne savent pas combien d’entre elles toucheront les côtes des États-Unis et des Caraïbes.

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Ce qui est sûr en revanche, c’est que les conditions météorologiques s’annoncent faire de 2024 une saison particulièrement difficile en termes de vents violents. « Nous constatons un changement dans les schémas climatiques dans le Pacifique. El Niñoqui tend à accroître les cisaillements verticaux du vent et à empêcher le développement de certains ouragans, touche à sa fin.note Ben Kirtman, spécialiste de l’atmosphère à l’Université de Miami. « C’est désormais La Niña qui va imposer ses conditions dans le Pacifique, mais les températures océaniques de l’Atlantique réagissent encore au phénomène El Niño et restent chaudes. Ce sont des conditions idéales pour les ouragans. »

La pression sur les épaules des scientifiques.

Un cyclone se transforme en ouragan lorsque les vents dépassent 119 km/h. A plus de 178 km/h, on parle d’un ouragan majeur, qu’il faut classer de 3 à 5. Ces dernières années, les cyclones sont devenus de plus en plus nombreux dans l’Atlantique. En 2020 et 2021, les scientifiques ont manqué de noms à leur donner avant la fin de la saison. En 2022, le nombre de tempêtes n’a pas explosé mais elles ont été particulièrement violentes. L’année dernière, même si peu d’ouragans ont atteint la côte, de nombreux cyclones ont eu lieu. Cette année, cela pourrait être une combinaison de tous ces facteurs.

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Les météorologues ont une énorme responsabilité dans la surveillance des vents forts. C’est à eux de prédire avec précision si les cyclones risquent de se transformer en ouragans, quand et avec quelle intensité. Sans cela, les dégâts peuvent être considérables.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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