« La saga a contribué à la découverte du village et à sa renommée », rappelle l'adjoint à la Culture.
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« La saga a contribué à la découverte du village et à sa renommée », rappelle l’adjoint à la Culture.


« La ville de Saint-Tropez a enfin acquis au fil des années une reconnaissance cinématographique avec des films que l’on peut qualifier de cultes », estime Michel Perrault, adjoint à la Culture de la ville.

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franceinfo – avec France Bleu Azur

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Louis de Funès dans

« La saga Le gendarme de Saint-Tropez participé à cette découverte du village et de sa réputation »se souvient Michel Perrault (DVD), adjoint à la Culture de la ville de Saint-Tropez (Var), invité de France Bleu Azur, jeudi 19 septembre, à l’occasion d’une journée spéciale sur France 3 Côte d’Azur en hommage au célèbre gendarme incarné par Louis de Funès.

Il y a 60 ans, le 9 septembre 1964, le premier épisode de la Gendarmerie de Saint-TropezImaginé par Richard Balducci, le film raconte les aventures de Ludovic Cruchot (Louis de Funès), un policier très zélé qui est muté dans la cité balnéaire de la Côte d’Azur, avec le grade d’adjudant-chef. Il y retrouve une brigade avec l’adjudant Gerber (joué par Michel Galabru), un peu dépassé, ou le policier incarné par Jean Lefebvre.

Le film, initialement conçu comme une petite comédie à petit budget, deviendra un succès populaire. Au total, six épisodes seront tournés. « Saint-Tropez doit beaucoup au gendarme »explique Michel Perrault. C’est d’abord une série qui s’est étalée sur 18 ans, ce qui lui confère une certaine longévité dans le paysage cinématographique français et européen, voire international.

Selon lui, les films ont aussi « a participé à une redécouverte du village. La ville de Saint-Tropez a enfin eu au fil des années une reconnaissance cinématographique avec des films que l’on peut qualifier de cultes. La saga a participé à cette découverte du village et à sa renommée », l’élu se félicite.

La gendarmerie, démantelée en 2003, est devenue « un musée-monument ». « Les gens photographient le monument et entrent dans le monument-musée, ce qui en fait l’un des musées les plus visités du département »Il se réjouit. Au départ, 78 000 visiteurs ont découvert le lieu en 2016, puis le musée a dépassé la barre des 300 000 visiteurs en 2018.

« C’est un succès car il n’a que huit ans, décrit Michel Perrault. En général, quand on crée un musée, on constate une croissance du nombre de visiteurs pendant trois ans, puis il y a un palier. Certains musées connaissent même un déclin par la suite. » Mais là, le musée est « encore dans cette phase ascendante depuis huit ans, donc c’est assez exceptionnel », conclut l’élu.

Grb2

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