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le festival offensif, l’ambiance, le gros match de la première ligne… Ce qu’on a aimé et moins aimé de la large victoire du XV de France contre l’Italie

Les Bleues ont remporté une victoire réussie contre l’Italie à Jean-Bouin dimanche après-midi.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Temps de lecture : 5 minutes

Grâce à un délicieux délestage, Lina Queyroi combine avec Emilie Boulard contre l'Italie, le 14 avril 2024. (FRANCK FIFE / AFP)

Un premier match référence dans ce Tournoi. Les joueurs du XV de France ont remporté une victoire importante contre l’Italie (38-15) lors du dernier match de la 3e journée du Tournoi des Six Nations, dimanche 14 avril. Soutenus par une très bonne charnière et une première ligne perforante, les Bleus ont ravi du public parisien et consolident leur deuxième place derrière l’Angleterre.

Nous avons aimé

Le festival offensif et l’efficacité retrouvée

C’était le point négatif du début de Tournoi. Lors de leurs deux premiers succès, les Français avaient péché par manque d’efficacité, et il leur a fallu de nombreuses occasions pour réussir à marquer leurs essais. Cet après-midi, ils ont offert un véritable festival offensif avec six essais inscrits, une première depuis avril 2023 et la réception du Pays de Galles. « LLes filles ont répondu présent, elles se sont bien amusées, c’est le principal”a soutenu David Ortiz lors de la conférence d’après-match.

Cette large victoire a notamment été acquise grâce à une très bonne entame, validée comptablement par un essai quasiment au coup d’envoi. « Nous avions à cœur de bien démarrer, de faire preuve de solidité et de domination dès le départ »» a déclaré le co-sélectionneur. « On a plus d’automatismes, deux matches ensemble, on se retrouve davantage, les passes arrivent au bon endroit au bon moment »a soutenu Annaëlle Deshaye en zone mixte.

La charnière de haut niveau

Face aux Italiens, les Bleus ont une nouvelle fois été soutenus par une prestation inspirée. Associées depuis le début du Tournoi, Pauline Bourdon-Sansus et Lina Queyroi ont été décisives. La première, capitaine de ce groupe français et du Stade toulousain, a dicté le tempo de son équipe, tandis que Lina Queyroi (deux défenseures battues, deux passes décisives) a détecté de multiples ouvertures grâce à ses appuis ou ses mains.

« Pauline et Lina se complètent vraiment bien, on l’a vu aujourd’hui dans le match, elles font le boulot », a souri Mélissande Llorens, servie sur un plateau par son numéro 10 pour marquer l’essai bonus. Les tribunes ne s’y sont pas trompées. Bourdon-Sansus est sorti sous les applaudissements de tout le stade après un peu plus de 50 minutes de jeu.

L’excellent match dès la première ligne

Ils se sont également illustrés sur le terrain. La première ligne 100% bordelaise composée d’Annaëlle Deshaye, d’Agathe Sochat, qui a fêté ses 50 ans de sélection, et d’Assia Khalfaoui a réalisé une très solide prestation ce dimanche après-midi. Le trio a réalisé 25 courses avec le ballon, et parcouru 90 m, signe d’une activité colossale et très précieuse. Les deux piliers tricolores ont d’ailleurs inscrit chacun un essai, histoire de soigner encore plus leur feuille de statistiques.

Immédiatement après le penalty des Italiens, les Bleus ont réagi et quelques secondes après le coup d'envoi ont réussi à inscrire le deuxième essai du match pour faire le break.  Assia Khalfaoui est bien servie par Nassira Kondé et délivre une splendide passe après contact pour Annaëlle Deshaye qui accélère aux 22 mètres et perce la dernière défense italienne pour aplatir sur la ligne.

Jour 3 : Deuxième tentative puissante d’Annaëlle Deshaye

Immédiatement après le penalty des Italiens, les Bleus ont réagi et quelques secondes après le coup d’envoi ont réussi à inscrire le deuxième essai du match pour faire le break. Assia Khalfaoui est bien servie par Nassira Kondé et délivre une splendide passe après contact pour Annaëlle Deshaye qui accélère aux 22 mètres et perce la dernière défense italienne pour aplatir sur la ligne.



« Ils se connaissent par cœur, ils savent comment ils jouent, la connexion est là »a salué le capitaine Manae Feleu en conférence de presse. « C’est toujours cool d’avoir des premières lignes qui savent jouer au ballon, gagner leurs duels et passer les armes, ils font vraiment un gros travail pour nous. » Désignée joueuse du match, Assia Khalfaoui s’est vu remettre sa récompense après le coup de sifflet final par ses deux coéquipières, et a insisté pour qu’elles posent avec elle sur la photo, formant la lettre « A » avec leurs doigts. l’initiale commune de leurs prénoms.

L’ambiance bouillante à Jean-Bouin

Les Bleus souhaitaient se mettre en forme pour leurs retrouvailles avec leur public, trois semaines après la célébration du premier match au Mans. Ils ont fait chavirer le cœur des 13 586 supporters de Jean Bouin présents dans les tribunes. « C’est un regain d’énergie de jouer devant notre public, dans un stade presque plein (…) Dans nos têtes, on aborde les matchs avec plus de sérénité quand on sait qu’il y a un 16ème joueur dans le stade avec nous »apprécié David Ortiz.

Après le coup de sifflet final, les joueurs ont longuement célébré leur grande victoire avec leur public, prenant le temps de saluer chaque tribune, avec applaudissements et karaoké géant sur « Libéré du désir » au programme. « Au final, les tours d’honneur sont toujours magiques pour nous »a également apprécié Charlotte Escudero.

On a moins aimé

Détente en fin de match

C’est peut-être le point qui a concentré l’autocritique après la rencontre. Dans les baies de Jean-Bouin, les entraîneurs et les joueurs ont souligné cette fin de match un peu courte, durant laquelle les Bleues ont notamment été transpercées par le deuxième essai italien (78e). « Il y avait beaucoup de rythme tout au long du match, c’était aussi la première manche »co-sélectrice justifiée Gaëlle Mignot.

Les Bleus ont assuré vouloir travailler là-dessus « petites erreurs » pour en faire une copie encore plus nette à la fin du Tournoi. « Il y a encore des choses à améliorer en fin de match »» a rapidement demandé David Ortiz. « Nous voulons toujours faire mieux, il y a toujours des choses sur lesquelles travailler et nous y travaillerons dur pour l’avenir », a assuré Manae Feleu. Il faudra les effacer si les Bleus veulent avoir une chance de renverser les Roses Rouges, tenants du titre et derniers adversaires du Tournoi, lors d’une confrontation dont le sacre final se jouera peut-être le 27 avril. Il faudra d’abord ramener un résultat de Cardiff le 21 avril.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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