La Russie prévoit des cyberattaques et des attaques à grande échelle en Europe, selon les agences de renseignement de l’UE
Il s’agit donc d’une « guerre hybride », comme l’indiquaient nos confrères du site le 3 mai 2024. Le Figaro qui prend de l’ampleur en Occident. Ce terme non officiel, initié par deux officiers américains en 2005, désigne une stratégie de conflit mêlant moyens conventionnels et non conventionnels, comme la désinformation, les cyberattaques et le recours à des forces inhabituelles. Cette nouvelle façon de faire la guerre n’est donc pas seulement nouvelle, mais a déjà été utilisée dans le passé, impliquant déjà à l’époque la Russie et l’Ukraine, en 2014.
Lors de l’intervention russe, des militants pro-russes ont occupé de manière inattendue des bâtiments administratifs et sécuritaires dans les grandes villes de l’est de l’Ukraine, à Donetsk, Kharkiv et Lugansk. Une poignée de combattants russes bien entraînés rejoignirent le mouvement pour l’organiser. Ces « volontaires » ont rapidement transformé des manifestations anarchiques en soulèvement armé.
Par la suite, le conflit s’est également joué dans le cyberespace avec des cyberpiratages de sites gouvernementaux ukrainiens, comme les sites ministériels des Affaires étrangères, de l’Éducation nationale et des Situations d’urgence.
Quant à la désinformation, elle est l’un des ingrédients de la guerre hybride que se livrent l’Ukraine et la Russie depuis 2014, avec notamment des accusations de violations des droits de l’homme de part et d’autre de la ligne de front, comme lorsque la Russie a menacé de punir quiconque interférerait avec la Russie. les actions contre l’Ukraine seront accusées de xénophobie et de russophobie.
Avec le conflit actuel entre la Russie et l’Ukraine et les récentes alertes à l’encontre de divers pays européens, on prend les mêmes et on recommence, mais avec un arsenal d’attaques et de cyberattaques plus étendu et des cibles potentiellement plus nombreuses.