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La Russie nie l’échec de l’offensive de Kharkiv, JD Vance ne se soucie pas de l’Ukraine

Avez-vous manqué les derniers développements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes vous fait le point chaque soir. Entre déclarations fortes, avancées sur le front et bilan des combats, voici l’essentiel des informations de ce mercredi 17 juillet.

Les nouvelles du jour

Le Kremlin a démenti mercredi que son assaut contre la région ukrainienne de Kharkiv, lancé en mai, ait échoué. Or, l’objectif de Vladimir Poutine d’y créer une zone tampon pour empêcher les tirs de s’abattre sur la Russie, n’a pas été atteint. La preuve : la veille, le pays a annoncé qu’il allait évacuer 14 villages situés dans la région de Belgorod, à la frontière ukrainienne, en raison des bombardements ennemis persistants.

« Nous avons déjà perdu beaucoup de civils, nous avons beaucoup de blessés, et notre tâche est bien sûr de prendre des mesures de sécurité maximales », a justifié mardi Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de cette région, reconnaissant à demi-mot l’échec russe.

« Non, cela ne veut pas dire que nous avons échoué », corrige Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. « L’opération se poursuit et se poursuivra jusqu’à ce qu’elle soit menée à bien ».

Le nombre du jour

95. Le nombre de prisonniers de guerre échangés entre la Russie et l’Ukraine. L’annonce a été faite mercredi. Volodymyr Zelensky s’en est réjoui. « Peu importe la difficulté, nous recherchons tous ceux qui sont en captivité. Nous avons le devoir de ramener tout le monde », a-t-il écrit sur son compte Telegram, précisant que l’échange avait été rendu possible grâce à la médiation des Émirats arabes unis, comme ce fut le cas la fois précédente il y a un mois.

Dans une vidéo publiée par le médiateur russe des droits de l’homme, aucun des militaires russes libérés n’accuse l’Ukraine de mauvais traitements. Plusieurs affirment même avoir été bien traités, l’un d’eux affirmant par exemple avoir eu accès à des médicaments et à de nombreux livres.

Citation du jour

 » Pour être honnête, je me fiche complètement de ce qui arrivera à l’Ukraine d’une manière ou d’une autre. »

C’est JD Vance, colistier de Donald Trump, qui a déclaré dans un podcast en avril dernier que ce conservateur américain ne cachait pas ce qu’il pensait de la guerre en Ukraine. Autre extrait ? « Je trouve ridicule que nous nous concentrions sur cette frontière en Ukraine. »

Ancien militaire et auteur à succès, le député de l’Ohio s’est distingué comme l’un des plus fervents opposants à un nouveau programme d’aide militaire de 60 milliards de dollars pour l’Ukraine. Une éventuelle élection de Trump à la présidence ferait peser une grande incertitude sur la durabilité du soutien financier et militaire américain à Kiev.

La tendance du jour

Banni des ports européens en raison des sanctions contre la Russie, le navire russe Shtandard veut combattre une décision «injuste». C’est une «erreur de casting», une «décision ridicule», ont déclaré de nombreux marins ce mercredi à l’occasion de la Fête maritime de Brest. «C’est une erreur de casting: on attaque le Shtandart alors que les méthaniers continuent de livrer du gaz russe!», fulmine un marin occasionnel.

Propriété privée, le navire sillonne les festivals maritimes européens et accueille depuis 1999 croisiéristes et stagiaires. En 25 ans, il a transporté 10 000 personnes. Le 7 juillet, il s’est pourtant vu interdire l’accès aux fêtes maritimes de Brest, l’un des plus grands rassemblements au monde.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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