La Russie lance un avis de recherche contre Volodymyr Zelensky
DOCUMENT / AFP
Cette photo prise par le service de presse présidentiel ukrainien le 29 avril 2024 montre Volodymyr Zelensky arrivant saluer le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avant leur rencontre à Kiev.
GUERRE EN UKRAINE – Recherche du président de l’Ukraine. La Russie a lancé un avis de recherche contre Volodymyr Zelensky, sans rendre public son motif, selon un avis visible samedi 4 mai sur le site du ministère de l’Intérieur.
Le leader est recherché « en vertu d’un article du code pénal »peut-on lire dans ce court texte, qui ne dit rien d’autre sur la nature de ces accusations.
Volodymyr Zelensky est particulièrement visé par les responsables russes. Au lendemain du lancement de son assaut en février 2022, le président Vladimir Poutine avait appelé l’armée ukrainienne à le renverser.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a affirmé que cette affiche de recherche démontrait la « désespoir de la propagande et de la machine d’État russes, qui ne sait plus quoi inventer pour attirer l’attention ».
Un avis de recherche contre l’ancien président ukrainien
Le ministère a rappelé que Vladimir Poutine faisait lui-même l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour « déportation » des milliers d’enfants ukrainiens se trouveraient en Russie. Ce mandat est » réel « contrairement à « Annonces russes sans valeur »estime la diplomatie ukrainienne.
Des avis de recherche ont également été émis contre le commandant des forces terrestres de Kiev, Oleksandr Pavliuk, et l’ancien président ukrainien Petro Porochenko, selon la base de données russe. La liste des personnes recherchées par la Russie est très longue et comprend des personnalités russes et étrangères, notamment des Ukrainiens.
En février, le nom du Premier ministre estonien Kaja Kallas a été ajouté, ainsi que celui d’autres responsables des pays baltes. Pour justifier cette décision, le Kremlin a invoqué la vision opposée de l’histoire de Moscou et de ces États.
Les pays baltes, qui craignent les ambitions militaires du Kremlin, considèrent que l’URSS les a occupés, tandis que Moscou se considère comme un libérateur et juge toute autre approche comme une solution. « falsification de l’histoire »un crime en Russie.
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