Les Brics regroupent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. La cérémonie d’ouverture de ces Jeux a lieu mercredi à Kazan, en Russie.
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La Russie ne sera pas présente aux Jeux olympiques de Paris 2024, hormis quelques rares athlètes sous bannière neutre en raison de l’exclusion du pays de la plupart des compétitions internationales. Pour autant, le régime de Vladimir Poutine ne renonce pas à exister sur la scène internationale, le sport ayant toujours été une question de pouvoir en Russie. Une démonstration sera donnée à partir du mercredi 12 juin à Kazan, avec la cérémonie d’ouverture des Brics Games, cet acronyme qui rassemble le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Ces Jeux devraient également rassembler beaucoup plus de nations, mais peu de stars du sport mondial seront présentes en dehors des Russes. Cependant, le gouvernement russe tentera toujours d’en faire une vitrine.
Près de 5 000 athlètes et 90 pays seront représentés dans une trentaine de sports. Pour le Kremlin, ces Jeux des BRICS à Kazan sont l’occasion de montrer qu’il peut s’affranchir du « diktat » du Comité international olympique (CIO), comme l’affirme mardi la presse russe. Dans le détail, la réalité est moins reluisante. Certains pays ne sont pas reconnus par la communauté internationale, d’autres n’auront qu’un seul représentant et à côté de la natation ou de l’athlétisme, il y aura des disciplines plus baroques comme le rock acrobatique ou le kurach, un match de lutte. ‘Asie centrale.
Mais l’objectif est ailleurs, comme l’explique le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. « Les Jeux sportifs des BRICS sont conçus comme un complément au mouvement olympique, étant donné que ce mouvement se transforme en un instrument de la politique occidentale », il croit. Les Jeux seront donc ouverts à tous les athlètes dans le respect de la Charte olympique et le CIO devra en tirer les leçons. »
Le CIO a notamment condamné l’organisation d’événements sportifs à des fins politiques, comme ces Jeux des Brics, ou les Jeux de l’Amitié que Moscou veut organiser en septembre. Le CIO déconseille aux athlètes de participer. En fait, à Kazan cette semaine, il y aura très peu d’athlètes de haut niveau.